Un journal en langue arabe qui s'intéresse d'habitude aux commérages à la manière de nos vieilles mères, nous révèle que l'on va subir un «tsunami» ; De quoi s'agit-il en fait ? D'une 3ème liste de candidats à l'élection du bureau fédéral de la F.T.H.B. Ces derniers vont provoquer un cataclysme des temps bibliques ! Sur la même page, nous reconnaissons sur une photo accompagnant l'article, un ex-dirigeant de handball dont le nom n'est pas cité par l'auteur dans l'article même. C'est en fait un ex-dirigeant -ouvrier de son statut- qui a grimpé, d'échelon en échelon, pour occuper l'intérimat de la fédération ; pas pour longtemps d'ailleurs. Heureusement ! Le handball a connu au cours de son court passage, les pires difficultés et dérapages financiers. Monsieur Jebara, ancien joueur de l'E.M.M. (junior et senior) est surnommé par ses coéquipiers «OUNF». De niveau universitaire, tenace, retors il compte présenter sa liste ; cela fait trois ans qu'il mijote son objectif s'entourant de vieilles connaissances… Il est P.D.G. d'une agence de voyages –une aubaine pour nos équipes nationales ?- N'est-ce pas ? Nous pensons qu'il y aura d'autres listes, dans les prochains jours. Relativement de courte durée, à peine une heure quarante cinq minutes d'exposé des grandes orientations du programme Monsieur Karim Helali, candidat à la présidence de la F.T.H.B. En faisant le tour des questions essentielles pour l'amélioration du niveau du handball, remarquons que peu de temps a été accordé à nos journalistes ; L'un d'eux, convaincu « du plan de changement » a dit : « vous y serez, on vous le dit tout de suite : nous y serons aussi ». L'infrastructure sportive Nous pensons qu'il y a lieu d'établir des priorités dans ce programme et ce, à tous les niveaux. Les situations financières sont endémiques au niveau de toutes les institutions du pays (y compris celles du Ministère). La question que l'on se pose alors est « Est-ce que le sport est prioritaire en Tunisie ? » De toute évidence, non ! Surtout en matière d'infrastructure sportive qui représente pour l'Etat un lourd investissement financier ; Les salles couvertes sont venues se substituer aux terrains de plein air occupés par des marchés de légumes et de « fripe » ; les catégories jeunes ne profitent que d'une portion congrue de ces installations couvertes. La formation des sélections de jeunes talents sur le plan régional : C'est le meilleur investissement de la fédération ; ce secteur doit être renforcé en priorité ; la formation des équipes régionales de jeunes élites en herbe au niveau des catégories écoles, minimes et cadets est à soutenir impérativement et à renforcer ; c'est la colonne vertébrale de notre handball. Il doit bénéficier de la priorité budgétaire absolue par rapport aux nobles sentiments (nostalgiques) qui consiste à faire ressusciter les anciens clubs (les morts) : l'A.S.P.T.T., la Zitouna, Al Hilal et Montfleury par exemple. Ces clubs pourraient faire partie de nouveau de la fédération « sport pour tous » et de la « fédération sport et travail » car ils ne pourront intéresser la fédération de handball dont l'objectif essentiel est de générer des élites pour nos équipes nationales ; financer de tels clubs au détriment de la recherche de l'élite est une hérésie ! Alors quelles solutions possibles ? Ouvrir les établissements scolaires aux clubs de 18 heures à 21 heures pour l'exploitation des installations sportives et de quelques salles de classe pour les activités culturelles pour jeunes et moins jeunes (musique, théâtre, arts plastiques, aérobic, danse, échecs, bibliothèque… etc.) Selon un programme pré-établi et accepté par l'administration de l'établissement ; ainsi nous tendrons vers l'exploitation optimale de nos possibilités pour combler les heures de loisir d'un grand nombre de personnes en leur offrant l'infrastructure des établissements ; d'une pierre on fera deux coups : 1. Proposition de lieux de loisirs, 2. Activités diverses après le travail, les cours, etc… 3. Propositions d'activités socioculturelles remplaçant les cafés, lieu de prédilection d'une grande partie de nos jeunes concitoyens. Abdellaziz Sfar