En effet, tant attendu le blocus des accès de la raffinerie de pétrole de Bizerte, prise en otage depuis le 17 octobre dernier par des sit-inners intransigeants, composés d'ouvriers de la GMG (société de gestion est de maintenance de la zone industrielle de Zarzouna) et de nombreux jeunes riverains dont le slogan est l'emploi ou la mort, a été enfin levé. Effectivement, ce fut hier matin le soulagement et la grande joie pour la direction de la STIR et de son personnel qui a enfin accédé à la raffinerie et repris le travail au sein de l'usine. D'ailleurs, les différentes activités de la STIR se sont rétablies graduellement mais normalement avec particulièrement : le chargement des camions citernes qui a permis la livraison et le transport des différents produits pétroliers « Essence sans plomb, Gas-oil, Fuel-oil, et GPL ». Les pétroliers qui ont depuis longtemps jeté l'ancre dans la baie de Bizerte ont enfin accédé au terminal pétrolier qui a retrouvé son activité comme le cycle de transport par pipe-line des produits pétroliers à travers la (SOTRAPIL) vers les dépôts de Radés qui alimentent le grand Tunis. En somme, après 26 jours de siège, les structures de la STIR qui s'étalent sur quelque cent cinquante hectares, dont la capacité de son parc de stockage s'élève à plus d'un million de tonnes de produits pétroliers mais qui est chargé de couvrir le marché tunisien en produits pétroliers semblent avoir vite retrouvé leur vitalité. D'ailleurs, nous croyons savoir que l'équipe technique qui s'est réunie hier est déjà à pied d'œuvre pour procéder au plus vite au démarrage des unités de raffinage pour éviter une pénurie. Ceci dit, revenons au dénouement de la levée du bouclier humain devant la raffinerie imposé par les insurgés et qui a failli être catastrophique au pays, pour dire que si certaines personnes croient que le siège et le blocus des accès du bâtiment du gouvernorat imposés avant-hier par le personnel de la STIR empêchant personnels et citoyens d'y accéder, en guise de protestation face à la passivité des autorités régionales a été entendu… Mais en réalité et selon des sources informées, la fin du siège qui a abouti hier n'est que le fruit de pourparlers et de longues négociations engagés avec les sit-inners qui ont enfin fini par accepter la reconduction des contrats pour une durée de deux ans renouvelable, proposés par la STIR au sein du groupement de gestion est de maintenance de la zone industrielle de Zarzouna (GMG), alors que l'autre solution proposée avec la prise en charge de financement du fonds propre d'un petit projet dans le cadre d'un projet à travers la BTS, demeure en ligne. En tous cas, espérons que les responsables mettent définitivement un terme à cette épineuse situation qui aurait été catastrophique pour le pays.