Certains malfaiteurs n'accomplissent plus leurs sales besognes sous le couvert des ténèbres tard dans la nuit. Maintenant, ils commettent leurs forfaits en plein jour avec une audace et une témérité inimaginables. Tarek L. un haut cadre bancaire réside dans une rue très passante à Hammam-lif au premier étage d'une villa avec des escaliers bien à découvert et visibles de la rue. Par ailleurs, sa mère et sa sœur habitent au rez-de-chaussée. Profitant de la mi-temps du dernier Al Hilal soudanais-Espérance Sportive de Tunis, il fit un saut à l'épicier du coin pour quelques emplettes. Sami son fils également. Ce dernier fut le premier de retour à la maison. Mais au beau milieu des escaliers, il croisa un individu sortant à la hâte de l'appartement. Avant d'ébaucher la moindre réaction, le voleur lui aspergea le visage copieusement d'un gaz asphyxiant et dévala rapidement les marches. Les cris du garçon alertèrent les copains dans la rue qui prirent en chasse le voleur. Mais ce dernier les sema aisément avec un butin en joaillerie estimé à 10 mille dinars en plus de sa main basse sur la somme de 300 dinars en espèces trainant sur une table. Passe pour l'argent, mais pour connaître exactement l'emplacement des bijoux et aller directement les récupérer en un laps de temps aussi court, le voleur doit certainement avoir été clairement briffé auparavant sur l'état des lieux avant de s'aventurer dans sa lâche et basse besogne. La balle est désormais dans le camp de la police locale qui ne tardera pas à élucider cette affaire avec son professionnalisme coutumier.