Hand – CACC féminin : sur quelle chaine suivre ASF Sahel – AS Otoho ?    Monastir: Des pluies diluviennes ont frappé Sayada    Jalel Meziou : l'Etat ne pense qu'à augmenter la recette fiscale    Hausse des Faillites d'Entreprises au Maghreb et dans le Monde : Analyse Globale et Perspectives 2024-2025    Recensement national : Entre données objectives et démocratie participative    Deux travailleurs marocains arrêtés en Algérie pour soupçons d'espionnage    CONDOLEANCES : M. Kamel M'HIRI    La Côte d'Ivoire affiche un excédent budgétaire, l'ancien DG adjoint du FMI donne des leçons à l'Afrique    Daily brief régional du 18 octobre 2021: Béja: Un incendie maîtrisé, un autre se déclare    Concours 9ème 2025 : inscription en ligne du 21 octobre au 19 novembre 2024    Le prix du kilo de café pur passe désormais à 19,863 dinars    Une nouvelle ère de coopération entre l'Algérie et l'Inde    Rabeb Touati : la situation des docteurs en Tunisie est alarmante    Le Président de la République reçoit le chef du gouvernement : Nécessité de raccourcir les délais d'exécution des grands projets    Un envoyé spécial de Tebboune à Kaïs Saïed – Tunisie-Algérie : des relations séculaires et profondes    Nouvelle législation sur les chèques sans provision : Vers la disparition progressive des chèques ?    Land'Or résiste à la baisse des exportations avec une croissance locale solide de 10 %    Un bon coup à jouer pour le ST face à l'ESS : Lancer sa saison à Sousse    Le CA au révélateur du CSS : A l'épreuve du feu    L'EST joue l'ESZ ce dimanche : Une chance pour Azouni !    Faouzi Benzarti reste à la tête des Aigles de Carthage malgré sa demande de démission    La Banque de Tunisie affiche une hausse de 7 % des crédits    France – Ambarès-et-Lagrave : un simple projet de mosquée suscite la colère des habitants !    Qui succédera à Yahya Sinwar à la tête du Hamas ?    Guerre à Gaza : Yahya Sinouar tombe en martyr les armes à la main    ARP : des élus proposent de mettre fin définitivement à l'indépendance de la BCT    Météo : Temps pluvieux et températures en baisse    Des nouvelles prometteuses    L'INP en pourparlers pour récupérer 11.795 pièces historiques carthaginoises    Bab El Khadra – Zawiyat Sidi EL Halfaoui : Le marabout guérisseur    «Merveilles de l'architecture religieuse – Mosquées et Zawiyas de Tunisie IXe s.-XIXe s. J.C» de Abdelaziz Daoulatli : Revisiter une facette de notre patrimoine    Esquisse | Omm Malal, régente de l'Ifriqiya (I)    Kaïs Saied: "La Tunisie n'acceptera aucun diktat peu importe son origine"    Daily brief national du 18 octobre 2024: Kais Saied appelle à l'accélération des grands projets pour répondre aux attentes des Tunisiens    Ephémérides 18 octobre : Une date marquante par ces événements    Horoscope du 18 octobre : Ce que les astres vous réservent aujourd'hui !    Report de l'affaire de Ayachi Zammel à Jendouba    Les Israéliens confirment l'assassinat du chef du Hamas Yahiya Sinwar    Ligue 1 : Désignation des arbitres de la cinquième journée    Des robots aspirateurs insultent leurs propriétaires ?    LIBAN : Carnage à Nabatiyé    La star des One Direction, Liam Payne, n'est plus    Aziz Dougaz qualifié pour les quarts de finale du tournoi de Calgary    Officiel - Reprise de l'activité des arbitres    L'Est de la Turquie frappé par un séisme    Octobre Musical de Sousse 2024 du 18 au 26 octobre : 4 soirées exceptionnelles pour les mélomanes    La romancière tunisienne Azza Filali remporte le prix 'Ivoire' de la littérature africaine    Accès gratuit ce 15 octobre: Profitez du beau temps, emmenez vos enfants aux musées    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Semblant de vie à Gaza, mais "trois heures, ça ne suffit pas"
Publié dans Le Temps le 08 - 01 - 2009

Le Temps-Agences - Certains se ruent dans les épiceries, d'autres remplissent des bidons d'eau et des familles fuient vers des quartiers plus sûrs. La pause de trois heures dans les bombardements a redonné un semblant de vie à Gaza-ville, mais est jugée bien trop courte par ses habitants.
"Trois heures, ça ne suffit pas. Nous n'avons ni eau, ni électricité ni nourriture", confie Mohammad Azzam, 45 ans, alors que Gaza est paralysé depuis le début de l'offensive israélienne le 27 décembre.
Azzam habite avec sa femme et leurs six enfants dans les quartiers de Zeitoun, dans l'est de Gaza-ville, là où des combats des plus violents ont opposé activistes du Hamas aux chars de l'armée israélienne ces derniers jours.
"J'ai peur que cette pause soit suivie d'une offensive encore plus vaste et par l'invasion de tout le quartier", ajoute-il.
Certains habitants du secteur ne savaient même pas que les raids s'étaient arrêtés. "Ah bon? Je vais de ce pas sortir pour trouver une épicerie ouverte et acheter quelques boîtes de conserve", dit Waël Haj Ahmad, 34 ans, au journaliste qui l'interroge sur la pause des frappes.
En pyjama, il s'était enfermé avec le reste de sa famille au rez-de-chaussée d'un immeuble de cinq étages.
Non loin, une file s'est formée devant une fontaine publique. Hommes et femmes, jeunes et vieux, remplissent des bidons qu'il chargent ensuite sur des charrettes tirées par des ânes ou des chevaux.
D'autres arrivent à pied à Zeitoun pour inspecter des maisons qu'ils avaient dû quitter pour fuir les combats. Mais certains habitants, portant des valises, font le trajet inverse pour aller loger chez des parents dans des zones plus sûres de Gaza-ville.
Des radios locales ont annoncé la pause peu avant son entrée en vigueur à 11H00 GMT. Le Hamas a annoncé qu'il prévoyait de cesser ses tirs de roquettes sur Israël durant l'accalmie.
Dans des messages enregistrés reçus sur des téléphones portables, l'armée israélienne a informé des habitants de Gaza qu'ils pouvaient sortir s'approvisionner sans craindre des raids.
Dans l'ouest de Gaza-ville, magasins et boulangeries qui ont ouvert leurs portes connaissent une influence plus importante que dans l'est de la ville, à portée des canons des chars israéliens.
"En dépit des pénuries j'ai ouvert mon supermarché pour écouler les quelques produits de première nécessité qui me restent mais je ne vais pas tarder à fermer car les raids vont reprendre", dit Zaher, entouré de dizaines de clients.
Dans le quartier de Tal Al-Hawa, non loin de l'emplacement de l'ancienne colonie juive de Netzarim où des dizaines de blindés israéliens se sont déployés, un groupe de jeunes s'est rué chez le marchand de quatre-saisons du coin.
"On ne trouve pas grand-chose chez lui car les fruits et légumes viennent du nord et du sud" de la bande de Gaza, coupés de Gaza-ville, dit l'un des chalands.
Les files les plus longues se sont formées devant les boulangeries. Les lots de pitas, limités à un par client, s'arrachent. "Je n'ai plus un seul morceau de pain pour nourrir mes petits-enfants", affirme Mohammad Al-Najar, 70 ans.
Une employée d'une ONG française à Gaza affirme que "dès l'annonce de la trêve de trois heures les gens ont profité du calme pour descendre dans la rue faire des achats de nourriture. "Mais les magasins sont vides", ajoute-t-elle.
"Les gens se rendent aussi en grand nombre dans les hôpitaux pour rendre visite à des blessés et rechercher des proches", poursuit la Française qui habite près d'Al-Chifa, le principal hôpital de la bande de Gaza.
Les rues se vident petit à petit à l'expiration de l'accalmie, à 14H00 GMT. Gaza redevient ville-morte. A Zeitoun, un raid israélien fait deux morts.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.