Le refus de l'arbitre devant officier ce mercredi la rencontre de Gafsa entre les locaux et l'ESS est tombé au bon moment pour les centristes. Car ayant déclenché un débrayage 4 jours avant ce match pour non perception de trois salaires et d'une tranche de leur prime de rendement, les joueurs ont certes repris le chemin du complexe de Gafsa mais juste pour faire un acte de présence en simulant quelques efforts très limités aux entrainements dans le dessein d'échapper aux sanctions financières pour absences non justifiées dûment notifiées par des notaires. Mais depuis le renvoi de cette rencontre en milieu de semaine, les choses ne semblent pas aller pour le mieux pour le groupe du moment que leurs revendications n'ont pas été satisfaites. Toujours le même laxisme, la même désinvolture aux entrainements à la veille d'un déplacement des plus périlleux en principe à la capitale pour affronter le leader espérantiste à Radès. Inutile de préciser que devant cet état de fait, le plus clair des inconditionnels locaux ne cessent de prier ardemment Dieu pour que les arbitres persistent dans leur mouvement de grève ce qui permettrait de la sorte à leurs couleurs d'échapper à une éventuelle lourde correction à Radès au vu de la méforme et de la démobilisation générales caractérisant leurs troupes pour l'heure en dépit des efforts louables d'un Khaled Ben Sassi ne sachant plus à quel saint se vouer et reconnaissant avec amertume son impuissance à remédier à cette situation délétère.