Nous les apercevons sur tous les terrains de football à travers toute l'Europe. Leur rôle est de faire en sorte de maintenir l'ordre voire la sécurité sur les gradins occupés par les supporters de l'équipe locale en évitant autant que possible les débordements et les éventuels envahissements de terrain. Des personnes qui sont payés rubis sur ongle à la fin de chaque rencontre. Nous avons ouvert cette parenthèse pour dire que les responsables des clubs de la ligue 1 ont été invités à recourir aux stadiers pour leurs prochaines rencontres officielles dans le cadre de la compétition nationale. Une décision qui n'a pas fait l'unanimité pour ne pas écrire qu'elle a été purement et simplement rejetée. Et pour cause. Ces mêmes responsables rencontrent déjà les pires difficultés pour clôturer chaque fin de mois en salaires et voilà qu'on leur impose le recours aux stadiers dont le nombre se fait en fonction de celui des spectateurs. Rien que pour le match du Club Africain de vendredi dernier en ligue des champions, il a fallu recourir à 500 stadiers. Les responsables de l'Espérance de Tunis avancent le chiffre de 600 à à 700 stadiers pour encadrer leurs supporters. En servant une indemnité de vingt dinars au minimum à chaque stadier et après chaque rencontre à domicile nous vous laissons le soin de faire un calcul. Déjà, certaines équipes et elles sont nombreuses arrivent à peine à payer la contrepartie exigée par les municipalités pour la cession du stade et encore moins les guichetieret préposés aux portes d'accès au stade. Payer des stadiers en sus sera du domaine de l'impossible.