Notre vécu dans le domaine du sport nous a appris qu'un match de football se gagne sur le terrain et non ailleurs. Lors du derby de la capitale, le Club Africain était en mesure de battre à plate couture l'Espérance. Une Espérance fragilisée mentalement par sa défaite en ligue africaine et physiquement par une succession de rencontres dont quelques unes dans les fins fonds de l'Afrique. Le Club Africain n'est pas parvenu à le faire et ce n'est la faute à Youssef Msakni contre lequel ont été déposées des réserves pour une prétendue absence au dernier stage de l'équipe olympique. Des réserves rejetées par la ligue nationale du football professionnel au vu d'un document attestant que le joueur a été autorisé par ne pas y participer après avoir été ausculté par le médecin des Olympiques. Il est du droit du Club Africain de déposer des réserves mais de là à douter de la bonne foi de la Ligue, c'est un pas que le ou les responsables clubistes ont franchi en décidant d'avoir recours à toutes les instances d'appel pour aller au bout de leurs intentions à savoir gagner le match sur le tapis ou le faire rejouer. Reste à savoir si ce sera la bonne solution. Nous aurons souhaité que les choses n'aillent pas plus loin à partir du moment où les relations entre les deux clubs n'ont jamais été aussi bonnes. A preuve, la parenthèse Bachtobji qui a été réglée à la grande satisfaction des deux parties. Pourquoi alors aller chercher midi à quatorze heures d'autant plus que le cas Youssef Msakni ne mérite pas toute cette levée des boucliers. Le joueur s'étant présenté sur le lieu du stage avant de le quitter après l'accord du staff technique.