Le Ministère évoque 3 scénarios possibles pour résoudre le problème - La réforme LMD est un vaste chantier. Avec ses centaines de filières, ses cursus et le souci majeur d'établir une solide adéquation entre l'université et le marché de l'emploi. De surcroît les filières doivent être adaptées aux besoins de sorte à éviter les suppressions de filières comme ce fut ces derniers mois avec 140 filières supprimées. Or tout ne peut marcher comme on le souhaite. Il se trouve qu'un groupe composé de 50 licenciés de la section licence fondamentale en Sciences et Techniques de l'Information et de la communication de la faculté des sciences de Tunis - Université El Manar n'ont pas encore entamé leur mastère. On a proposé à 10 d'entre eux 10 places dans un mastère de physique. Les étudiants en sont dès lors dépités. Néanmoins, on parle de solution « Ca sera dans les quelques jours à venir », répond le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. L'Université d'El Manar est en train d'évaluer, en concertation avec la Faculté des Sciences de Tunis, « trois solutions ou scénarii possibles pour faire bénéficier ces étudiants d'une formation dans la spécialité », laisse entendre le ministère de tutelle, tout en insistant sur le fait que « chaque Master doive répondre à un certain nombre de critères pour assurer la qualité de la formation ». « Ces critères concernent entre autres, le cadre enseignant lequel doit être hautement qualifié ».