Une dame enceinte a déposé dernièrement une plainte contre son mari l'accusant d'avoir tenté de mettre fin à sa grossesse en lui provoquant une fausse couche afin de se débarrasser du futur nouveau né. Elle a relaté aux auxiliaires de la justice tous les sévices que lui faisait subir son époux en la frappant durement au niveau du ventre. Qu'il utilisait de l'eau chaude et le café pour lui causer des brûlures sur plusieurs parties de son corps. Ayant constaté de visu les séquelles de ces agressions, les agents de l'ordre ont procédé à l'arrestation du mari. Interrogé, ce dernier a avoué son forfait déclarant qu'il est père de trois enfants d'un premier mariage et qu'il n'a plus la possibilité d'entretenir d'autres enfants. Il a été traduit devant le tribunal qui l'a condamné à une peine de trois mois de prison ferme pour avoir agressé son épouse. Il a fait opposition et a été traduit de nouveau en appel devant la juridiction estivale du tribunal de Tunis. Il a avoué qu'il a souvent battu sa femme mais pas de la manière exagérée décrite dans la plainte. Son avocat a essayé de minimiser les faits demandant à la cour de réviser le premier jugement et de se limiter à la période qu'il a passée en prison d'autant plus qu'il a des enfants à charge d'un premier mariage. Après les délibérations instantanées, la cour a confirmé le premier jugement mais l'a modifié en réduisant la peine de prison à un mois ferme.