A en croire " The Guardian ", un journal que les Sionistes ont toujours taxé d'anti-sémitisme, l'Etat juif a failli vendre des ogives nucléaires à l'Afrique du Sud. Cela se passait en 1975. Et cela signifie aussi qu'en l'occurrence, Israël avait, déjà un " statut avancé " dans le gotha du nucléaire. Ces ogives servaient au sinistre PW Botha, gardien de l'Apartheid et ministre Sud Africain de la Défense pour aller encore plus en profondeur dans l'épuration éthnique et l'asservissement des noirs, base première de l'idéologie de l'Apartheid. Et cela corrobore finalement tout ce qu'affirmait l'atomiste israélien " Vanunu ", incarcéré durant dix huit ans dans les geôles sionistes, pour avoir dénoncé, en tout humanisme, le programme nucléaire, déjà bien fignolé avant la guerre des 6 jours. En 1975, le vis-à-vis du tortionnaire PW Botha, n'était autre que la colombe, Prix Nobel de la paix, Shimon Peres. Et selon des documents classés " secret défense ", la transaction avait de sérieuses chances d'aboutir. Vendre des ogives nucléaires à un Etat oppresseur et sous embargo économique, seul finalement Israël pouvait se permettre une telle désinvolture. Selon de sérieuses dépêches d'agences, Israël aurait produit plus de 200 ogives nucléaires dans son réacteur de Dimona. Les autorités de Tel-Aviv n'ont jamais confirmé, ni jamais infirmé, non plus. Elles jouent sur une certaine ambiguïté. Et comme l'a dit leur atomiste dissident, Vanunu, Israël pratique " l'ambiguïté délibérée " qui consiste à affirmer qu'il " ne sera pas le premier à introduire l'armement nucléaire au Moyen-Orient ". En réalité, il veut être le seul. La preuve : le bombardement de la centrale irakienne de Tamuz, en 81, alors que Saddam était chargé par l'Occident de contrer la poussée idéologique de Khomeiny... Maintenant, Israël est terrorisé par la donne nucléaire iranienne. Et nous ne sommes plus en 1967.