Les deux inculpés impliqués dans cette affaire de vol d'un domicile avec escalade de la clôure et effraction sont des amis de longue date. Ils avaient pris l'habitude de déambuler dans les rues de cette belle ville de la banlieue sud de Tunis. Ils passaient la plus grande partie de leur temps dans les cafés également. Les deux étaient sans travail et se débrouillaient de plusieurs manières afin de pouvoir joindre les deux bouts Au cours d'une soirée du mois de juillet 2008, après avoir bu, ils longèrent l'avenue principale et passant devant une belle maison , ils ont remarqué qu'il n'y avait pas lumière , et déduirent qu'elle était inoccupée. Leur expérience dans ce domaine leur permettait de savoir qu'ils pouvaient opérer en toute tranquillité. Ils ont donc fait irruption. Après avoir escaladé la clôture , et fracturé la porte d'entrée. Ils ont fait main basse sur deux climatiseurs, une mobylette et plusieurs effets dont la valeur a été estimée à 5000 dinars. Le lendemain ils ont vendu à des connaissances les objets volés contre la somme de 800 Dinars. Un des accusés a gardé pour lui la mobylette . Il l'avait utilisée pendant deux mois puis il l'a vendue à 600 Dinars. Le propriétaire des lieux en rentrant chez lui après un séjour à l'étranger qui a duré deux mois a remarqué l'effraction commise sur la porte d'entrée ainsi que la disparition de plusieurs de ces objets de valeur dont notamment la mobylette qui était garée au jardin. Il s'est dirigée illico au poste de police où il a déposé plainte contre inconnu en donnant un inventaire des objets volés. Entre temps les deux amis poursuivaient leur cavale en toute impunité. C'était sans compter sur la vigilance et surtout la compétence des auxiliaires de la justice . Ces derniers sont parvenus en effet à les appréhender. L'enquête a permis de reconstituer les faits. Les deux ont avoué lors de l'enquête préliminaire avoir commis le vol en donnant des détails précis sur les objets volés. Ils ont été traduits devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis pour répondre de leur forfait. Devant le juge et après avoir nié les faits qui leur sont reprochés ils ont fini par admettre avoir commis le vol. Les deux avocats ont plaidé . Ils ont essayé de convaincre le juge que c'est à cause de leur situation sociale, la misère dans laquelle ils vivaient et surtout l'absence totale de revenus leur permettant de subvenir à leur besoin. Après délibérations, les deux accusés ont été condamnés chacun à une peine de 7 Ans de prison ferme.