Profitant de l'absence des propriétaires, deux jeunes habitants le même quartier situé dans une cité adjacente d'une ville de la banlieue nord, ont escaladé le mur de clôture et on pénétré d'abord dans le jardin puis grâce à une barre métallique, ont défoncé la porte d'entrée de la maison et y sont entrés. Sans perdre de temps, ils se sont dirigés vers la chambre à coucher. Ils ont pu faire main basse sur des bijoux de valeur. Tout de suite après, ils se sont dirigés vers le souk de Sidi Abdesslem dans la capitale, où ils ont vendu la totalité des objets à une tierce personne (actuellement recherchée) pour la somme de 600 Dinars qu'ils ont partagé à parts égales. En rentrant chez elle, la propriétaire de la maison, s'est aperçue de la disparition de ses bijoux. Elle a fait appel aux auxiliaires de la justice qui se sont déplacés sur les lieux. Ils ont fait le constat en prenant les empreintes digitales. Les recherches ont abouti à l'identification des voleurs. Un mandat d'arrêt a été lancé à leur encontre. Quelques semaines après, ils furent arrêtés. Lors de l'enquête préliminaire, ils ont reconnu les faits qui leur sont reprochés en donnant les détails de l'opération du début jusqu'à la fin. Ils se sont rétractés devant le juge d'instruction en niant totalement avoir commis le délit de vol. Ils ont été traduits devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance à l'effet d'y être jugés pour violation de domicile en escaladant le mur de clôture et en fracassant la porte d'entrée de la maison et vol de bijoux. Devant le juge qui les interrogeait, ils ont maintenu leurs déclarations faites auprès du juge d'instruction en niant totalement avoir commis le vol. Les deux avocats ont prié les juges de leur infliger le minimum de peine prévue par la loi.