En se rendant à la Marsa pour y disputer le billet qualificatif aux quarts de finale avec le leader incontesté de la ligue (2), les kasserinois bons derniers de la hiérarchie ne nourrissaient guère d'ambitions sérieuses et pour cause. Une équipe traversant une très mauvaise passe avec des problèmes pratiquement à ne plus en finir. Donc volet résultat, personne ne s'en est offusqué quoique lors de cette terrible épreuve des tirs au but, la chance aurait pu sourire aux centristes et les propulser au tour suivant. Oui mais la chance il faut la provoquer et disposer de la logistique appropriée pour faire pencher la balance vers son camp. Mais quand Farouk Jenhaoui se déplace à la Marsa laissant tenez vous bien onze (11) joueurs parmi les titulaires indiscutables de l'équipe à la maison, l'affaire ne peut que tourner très court pour les protégés de Mohamed Zaabi. Pire, l'entraîneur ne put disposer sur le banc que de cinq (5) doublures en lieu et place des sept (7) autorisés. Pourquoi s'étonner alors de cette élimination programmée d'avance par des joueurs professionnels( ?) récalcitrants et refusant d'accompagner leurs coéquipiers à la Marsa pour défendre leurs couleurs en guise de protestation pour des salaires non payés et des arriérés non honorés. Kamal Zouaghi parti par dépit suite à la réaction inamicale du public à son endroit a fini par reprendre ses esprits et on l'annonce de retour aux affaires techniques du groupe. Une valse d'entraîneurs qui ne fait que perdurer à Kasserine. Mais le vrai problème réside ailleurs selon notre sens et les Kasserinois doivent tout mettre en œuvre pour secourir leur club en posant le diagnostic exact des maux le minant car à ce rythme l'affaire parait cousue de fil blanc avec une rétrogradation au palier inférieur pliée et définitivement inévitable. La balle est dans le camp de tous les kasserinois toutes tendances ....confondues.