* M. Boubaker Al Akhzouri, ministre des Affaires religieuses qualifie d'injustifié le fait que les pays islamiques célèbrent les fêtes religieuses à des dates différentes. Le dépôt des candidatures pour le pèlerinage de 2009 sera ouvert le 4 mai, tandis que la liste définitive du contingent des pèlerins tunisiens pour cette année sera établie en juin. Certaines nouveautés ont par ailleurs été introduites au niveau de la procédure du tri. Lors d'un point de presse tenu, hier, M. Boubaker Al Akhzouri, ministre des Affaires religieuses, a indiqué que le communiqué officiel sur le démarrage du dépôt des candidatures au pèlerinage de 2009 sera publié le 4 mai et signalera les critères appliqués au niveau de la procédure du tri qui restent dans l'ensemble inchangés, sauf pour le critère relatif à la date du dernier pèlerinage accompli qui doit avoir eu lieu 10 ans auparavant, au moins, au lieu de 7 ans exigés, jusqu'à présent.
Initiatives tunisiennes Le principe de base du tri des candidats au pèlerinage est l'égalité. Ainsi, le tiers du contingent est consacré aux candidats ayant 80 ans et plus, alors que chaque gouvernorat a droit à un pèlerin sur 1552 candidats. L'année dernière, près de 62 mille personnes des deux sexes ont présenté leurs candidatures, pour quelque 8500 places disponibles. Mais, outre le contingent officiel trié sur cette base, d'autres candidats au pèlerinage peuvent être pris en charge par des personnes résidentes à l'étranger et sur ce plan, le ministre n'a pas écarté la possibilité d'augmenter le nombre des pèlerins choisis parmi cette catégorie de candidats pris en charge. Une séance de travail tuniso - saoudienne sera tenue à Jeddah, en Arabie Saoudite, le 19 mai, pour examiner les divers arrangements, dans ce domaine. D'un autre côté, le ministère des Affaires religieuses se propose d'organiser en collaboration avec l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO) et d'autres partenaires arabes et islamiques , une Conférence sur l'unification du calendrier hégirien en ce qui concerne plus particulièrement la date des fêtes religieuses. A cet égard, M. Boubaker Al Akhzouri a qualifié d' " injustifié le fait que les pays islamiques célèbrent les fêtes religieuses à des dates différentes, comme celle de l'Aïd el Fitr, consacrant la fin du mois de Ramadan, le mois du jeûne ". L'Organisation de la Conférence islamique (OCI) avait tenté, il y a longtemps, des efforts dans ce sens, et adopté certaines recommandations, mais le problème reste entier. Selon le ministre, la Tunisie applique ces recommandations qui invitent notamment à s'appuyer sur le calcul et l'observation du croissant lunaire, à la fois. Or, a-t-il dit, les calculs sont, aujourd'hui, très précis et ne laissent pas de marge à l'erreur, pour ainsi dire, dans la mesure où cette marge est infime. Le ministre a rappelé l'intérêt majeur porté par la Tunisie au Coran et à sa récitation, signalant le démarrage de la récitation continue du Coran à la mosquée Ezzitouna, tout au long de l'année, depuis début avril, avec le concours de 54 récitants et deux censeurs. La Tunisie compte de nombreux récitants du Coran des deux sexes et organise, annuellement, un concours international et un concours national dans ce domaine, outre le Prix international du Président de la République pour les études islamiques dont le rayonnement et l'audience grandissent, sans cesse. Les candidatures à la nouvelle session de ce prix commencent à parvenir de tous les pays arabes, islamiques et des diverses nationalités, à vrai dire. Il y en a même des candidats de Russie où se trouve une communauté islamique. Le prix est remis aux lauréats désignés par le jury , le 27 Ramadan. Le ministère des Affaires religieuses a commencé, également, à préparer la célébration du centenaire du grand savant tunisien Mohamed Fadhel Ben Achour, en octobre prochain. Une commission conjointe entre le ministère des Affaires religieuses et celui de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine a été constituée pour arrêter le programme des festivités. Enfin, M. Boubaker Al Akhzouri a signalé l'impact grandissant que connaît l'information religieuse, auprès des citoyens et de l'opinion publique, en général, comme le montre son audimat passé à 12%, contre 9%, auparavant.