L'équipe nationale olympique est depuis peu entre les mains du duo Skander Kasri-Lotfi Hsoumi. Il reste à connaître le premier responsable ou ce qu'on qualifie communément d'entraîneur en chef. La logique appelle à la désignation de Skander Kasri qui connaît bien les rouages des sélections nationales ayant déjà entraîné en l'an 2000 l'équipe olympique qui a enfanté les Kasraoui, Ben Yahia, Jemaâ, Saïdi et autres. Nous sommes plus que convaincus qu'avec Lotfi Hsoumi à ses côtés, Skander Kasri fera du bon travail d'ici le mois de juin prochain. Le court terme en quelque sorte dans la mesure où les Jeux Méditerranéens de Pescara se dérouleront du 23 juin au 15 juillet. Le football en fera partie pour les natifs de 1989/1990. Et c'est justement la raison pour laquelle nous avons réalisé un entretien avec Skander Kasri à la veille du match amical face à la France, un test qui entre dans le cadre du programme de préparation de l'équipe olympique.
* Le Temps : Un peu plus de quatre mois nous séparent des Jeux Méditerranéens de Pescara. Pensez-vous que d'ici là notre équipe nationale olympique sera fin prête pour ce rendez-vous ? - Kasri : En fait il n'y a pas que les Jeux Méditerranéens que nous préparons. Il y a également le moyen et le long termes. Le moyen terme ce sont les éliminatoires des Jeux Olympiques de Londres qui commenceront fin 2010 et le long terme, ce sont les Jeux eux-mêmes qui font un de nos prochains objectifs en 2012. * En passant en revue la dernière liste des joueurs convoqués, nous remarquons qu'elle a changé comparativement à celle qui a précédé ? - En effet. A un moment donné nous avons tenu compte des engagements de l'Espérance et du Club Africain dans l'échéance nord africaine. Depuis, nous avons convoqué cinq joueurs de l'Espérance, quatre du Club Africain et quatre autres évoluant dans des équipes européennes. Nous avons étoffé l'effectif pour de meilleurs choix. Le groupe a été ainsi remanié à 70% avec un autre objectif aussi important cette fois-ci : pourvoir dans le moyen terme notre équipe nationale A de joueurs de qualité dans la mesure où je continuerai à croire que l'équipe olympique constitue le creuset dans lequel le football tunisien doit en tirer un grand profit. * Les quatre joueurs évoluant à l'étranger et convoqués par vos soins ont-ils été régulièrement suivis et de quelle manière ? - Nous les avons suivis par le biais de l'internet et nous disposons de leurs fiches techniques. Et puis nous sommes régulièrement en relation avec et les joueurs concernés et leur staff technique. * Ce match face à la France vient-il au bon moment pour l'équipe olympique ? - Sans aucun doute. Il arrive un moment où le staff technique a besoin de situer le fruit du travail entrepris. J'estime que les joueurs ont bien travaillé avec à la clé un match amical contre Grombalia Sport. Il est donc temps de rencontrer une équipe de la valeur de la France. Une occasion de permettre à nos joueurs de se frotter au football de haut niveau. * Sachant que l'équipe devant disputer les prochains jeux méditerranéens de Pescara doit être constituée de joueurs natifs de 1989/1990, nous sommes surpris par la présence de joueurs natifs de 1988 ? - C'est très simple. Nous avons appris que la France va aligner plusieurs joueurs natifs de 1988, nous avons décidé de faire de même en convoquant Dhaouadi, Baghouli, Chemmari, Ben Hamouda et Ben Salem. J'estime que ce n'est pas grave dans la mesure où ces joueurs apporteront leur meilleure expérience à l'équipe vu qu'ils sont rompus à ce genre de match de par leur appartenance à des équipes de la Ligue 1. * Avez-vous une idée sur la valeur de cette équipe française ? - C'est une équipe composée de joueurs de qualité dont plusieurs évoluent soit en Ligue 1 française soit en Europe. Je cite entre autres Placide (le Havre) Gassauma (Lyon) Sacko (Paris S.G) Traoré (Portsmouth) Capoue et Sissoko (Toulouse) N'gog (Liverpool).