C'est le mot à la mode; c'est le mot en vogue. En effet en ce mois-saint, tout le monde ne parle que du couffin! Même pour les plus démunis, il y a le miracle quotidien et tous les jours, ce couffin doit être plein. Même si les poches sont vides. Un miracle. Un saut dans le vide. L'essentiel est d'avoir le couffin plein. Parce que le couffin est le paramètre social; s'il est plein, c'est la preuve que celui qui le porte est quelqu'un de bien. Toutefois il y a celui qui porte un peu trop le couffin, et pour son image sociale, ce n'est pas quelqu'un de bien. On dit même que c'est un lèche-botte car le couffin peut mener à tout et celui qui le porte est enveloppé dans le "flou"! Que faire, dès lors, dans une société qui ne pardonne rien et toutes les étiquettes sont collées à celui qui porte un couffin? La solution est dans le "bon dosage" pour récolter, au retour, un bon message et être taxé de sage: un bon Tunisien ne peut vivre sans couffin mais il ne faut pas qu'il le porte un peu trop sous peine de devenir un vaurien ...