Faouzi Benzarti : «En cas d'échec, je n'hésiterais pas à présenter ma démission» Douze heures tapantes. Le nouveau staff technique de la sélection nationale conduit par Wadii Jerry fait son entrée dans la salle de conférence de la direction générale de l'arbitrage. Faouzi Benzarti en... costume et cravate, ses assistants déjà en costumes de combat, flanqués de leur tenue de travail. Messages de part et d'autre rassurants Le président de l'instance fédérale, accompagnée d'une affreuse sonorisation, prend le premier la parole rappelant à l'assistance que « les deux seules victoires ramenées en 1978 d'Argentine et en 2018 de Russie l'ont été avec la contribution d'entraîneurs tunisiens. Poursuivant que le choix porté sur Faouzi Benzarti l'a été en fonction de critères bien définis à savoir sa compétence, sa longue expérience dans le domaine et son rayonnement partout où il a exercé dans le monde arabe et en Tunisie ». Lui succédant, le sélectionneur national a commencé par remercier la fédération de lui avoir offert cette opportunité consistant à apporter au football tunisien un zeste de grandeur. «Une opportunité qui se ne serait pas réalisée sans la compréhension des responsables du Widad de Casablanca que je tiens à remercier une nouvelle fois. Une opportunité qui appelle de notre part à un travail collégial pour notre réussite. Je dispose de très bons collaborateurs qui contribueront à cette réussite. En commençant par une qualification à la prochaine CAN en attendant une bonne négociation de nos prochaines échéances. » S'adressant ensuite aux médiats présents dans la salle, il leur a fait part de sa totale disponibilité conscient de l'importance de leur rôle dans le paysage du football tunisien. Evaluation de notre participation La parole a été ensuite donnée aux confrères qui posèrent moult questions dont quelques unes embarrassantes pour Wadii Jery en premier lieu. Lequel Wadii s'en est sorti à chaque fois à son avantage même si deux parmi ses réponses sont bizarroïdes : la modeste somme inhérente aux dépenses lors du Mondial et son souhait de voir l'équipe nationale atteindre les quarts de finales de la prochaine CAN. «je serais encore plus heureux si nous irons en demi-finales » !!! a-t-il ajouté. Beaucoup plus affûté a été Faouzi Benzarti dans ses réponses. Il continue à croire que «le football tunisien reste le meilleur en Afrique, facteur qui nous incitera à tout mettre en œuvre pour jouer les premiers rôles dans le continent et ailleurs. Avec à mes côtés Mourad Okbi que je connais très bien, Maher Kanzari avec lequel j'ai exercé à l'Espérance et Hamdi Kasraoui qui est un fils pour moi, notre collaboration sera au top. Sans omettre d'ajouter que je serais en permanence à l'écoute des entraîneurs des clubs ». Et de conclure : «En cas de non réussite dans mes fonctions, je présenterai sénace tenante ma démission ». Deux bonnes nouvelles pour terminer : une première afférente à l'édification de l'Hôtel de l'équipe nationale. On n'attend plus que le feu vert du département de tutelle pour entamer les travaux. Un accord qui a trop tardé a précisé le président de la fédération. La seconde inhérente aux dates du prochain rassemblement de l'équipe nationale. Une certitude émanant du sélectionneur national : pas de changements dans un premier temps dans la première liste des joueurs à convoquer au premier stage.