La Chambre syndicale nationale des propriétaires de taxis individuels refuse toutes les tentatives visant à la mêler à des tergiversations politiques La Chambre syndicale nationale des propriétaires de taxis individuels et la Fédération nationale de transport ont annoncé qu'elles n'assument aucune responsabilité du sit-in observé, hier, à l'initiative de la Chambre syndicale régionale des taxis individuels de Tunis. « Ce mouvement de protestation non coordonné n'a pas obtenu l'accord du bureau exécutif de la Chambre syndicale nationale», précisent les deux organisations relevant de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) dans un communiqué publié hier. « Sous prétexte de défendre les intérêts du secteur, certains syndicalistes utilisent des dossiers sensibles aux fins de servir des agendas politiques et idéologiques », précise la même source. La chambre a, par ailleurs, exprimé « son refus de toutes les tentatives visant à la mêler à des tergiversations politiques », soulignant que son rôle principal « est de défendre les intérêts de la profession ». La même source a souligné que l'adhésion du président de la Chambre syndicale régionale des taxis individuels de Tunis a été gelée par la Chambre syndicale nationale et le comité de déontologie à cause « de ses dépassements répétés ». Dans un communiqué publié mardi, la Chambre syndicale régionale des taxis individuels de Tunis a appelé à un sit-in devant le siège du ministère du Transport pour protester contre la détérioration continue, selon elle, de la situation de la profession et le nombre grandissant des procès-verbaux et amendes qu'ils subissent. La chambre a appelé également à annuler l'application de l'article 41 de la loi n°33 de 2014 relative à l'aspect vestimentaire du chauffeur de taxi individuel.