Un doigt contre une poigne de fer    Tunisie: Prix du vaccin contre la grippe saisonnière    Le Théâtre National Tunisien lance un appel à candidature pour la 2ème édition de Les Saisons de la Création    Le champion du monde 2018 Raphaël Varane annonce sa retraite sportive    Les autorités tunisienes ont empêché 61 mille migrants de rejoindre les côtes européennes    Assemblée générale de l'ONU : La Tunisie défend les droits des Palestiniens et condamne les agressions au Liban    1200 sites web tunisiens adoptent le système de paiement électronique    Arrestation d'un trafiquant de drogue à Mahdia    Real Madrid : Kylian Mbappé victime d'une blessure musculaire    Nigeria : L'homme le plus riche d'Afrique montre les muscles, il baissera de 40% la facture de l'importation de carburant    Nacef Belkhiria, nouveau président du Conseil des chambres mixtes    CAN 2025 : La Tunisie affronte les Comores le 11 octobre    AS Soliman vs l'Espérance de Tunis : où regarder le match de la ligue 1 tunisienne du 25 septembre 2024?    Quand aura lieu la prochaine Eclipse solaire annulaire ?    Algérie : L'ex-ambassadeur français mouillé dans les trafics de la "issaba", il payera cher son lobbying pour le Maroc    Mahdia : treize cadavres de migrants subsahariens échoués sur les plages de Chebba et Salakta    Tunisie: L'activiste Mawadda Jemaï libérée    La Tunisie réaffirme son engagement envers le multilatéralisme    Décarbonation dans le secteur industriel | Chekib Ben Mustapha, membre du Bureau Exécutif de Conect à La Presse : «La transition vers une industrie ''sans carbone'' peut créer de nouvelles opportunités de marché»    L'entreprise autrement | De l'administration du personnel... à la fructification du capital humain    Principales quantités de précipitations : découvrez les chiffres clés    Daily brief national du 25 septembre 2024: Pas de blessés ni de décès parmi les membres de la communauté tunisienne au Liban    Faouzi Ben Abderrahman : qui êtes-vous pour oser poser des questions à Kaïs Saïed !    Aymen Ben Salah dévoile comment le projet d'amendement de la loi électorale est discuté à l'ARP    Chine : Un zoo reconnaît avoir peint des chiens pour les faire passer pour des pandas    Conseil des Ministres : Pour un nouveau modèle de développement    Au fait du jour | Du rôle des directeurs techniques    Le ST quitte la coupe de la CAF : Cruel destin bardolais    USBG : De bons atouts    Tensions au Proche-Orient : Nouvelle vague de frappes sionistes au pays du Cèdre    Signature d'un accord de financement de 50 millions d'euros entre la Tunisie et l'AFD    79e session de l'Assemblée Générale des Nations Unies : Mettre fin à l'agression sioniste contre Gaza et les territoires occupés    MEMOIRE : M. Boubaker ROUACHED    Voici les prix plafonnés pour les pommes de terre    Siliana: Une collision entre deux voitures fait des blessés    Pourquoi | Comme un champ de bataille !    Et maintenant le Liban    « Excursion » d'Una Gunjak à Dar Jeelen Nabeul : Le piège du mensonge    «Journée Européenne des Langues 2024» : En phase avec son époque    L'exposition «Salammbô. De Flaubert à Carthage» débarque au Bardo : Un voyage entre littérature et archéologie    Kamel Maddouri : Un nouvel horizon pour l'énergie en Tunisie    Bouraoui Limam : aucun citoyen tunisien n'a été tué ou blessé au Liban    Météo de ce mercredi    Disparition du poète tunisien Abdeljabbar El Euch : Un héritage littéraire inoubliable    Décès du poète Abdeljabbar El Euch    Journées des Arts de la Marionnette de Carthage 2025 : appel à participation    Hommage au plasticien Sadok Gmach à travers une exposition à la Maison des Arts du Belvédère    Run in Carthage de retour pour une 8e édition, dimanche 29 Septembre 2024    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ne lâchons pas la proie pour l'ombre
Handball
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 02 - 2015

Le recrutement d'un directeur technique français est-il une nécessité ?
Les discussions vont bon train ces dernières semaines à propos du recrutement d'un directeur technique et d'un entraîneur national. Qu'ils soient étrangers ou Tunisiens, ce n'est nullement la seule et bonne question que l'on devrait se poser. En effet, la véritable question, à notre humble avis, est bien «pour quoi faire ?». Remontons rapidement le temps et remémorons-nous ce qui s'était passé depuis 2005, qui représente l'année référence pour le handball tunisien. C'est en 2005 que la Tunisie a réussi à se classer 4e au Mondial qu'elle a organisé.
Un résultat qui a fait du handball le sport collectif le plus représentatif du pays. Cette performance n'a pas été le fruit d'un coup de chance, mais bien la conséquence d'une véritable politique de prospection et de formation.
Les schémas et plans d'action ont bien été conçus et exécutés par des techniciens tunisiens.
En étroite collaboration avec le milieu scolaire qui demeure d'ailleurs un inépuisable creuset où toutes les disciplines sportives peuvent puiser des réserves aux qualités confirmées, les techniciens de Tunis, Nabeul, Hammamet, Mahdia, Menzel Témime, Ksar Hellal, Béni Khiar, Moknine, Sakiet Ezzit, etc., ont repéré les meilleurs jeunes pour les prendre en main et les encadrer au sein des centres de formations et des sélections régionales.
Cela a donné la fameuse équipe de 2005, puis la génération de 2009 qui ne l'oublions pas, s'est classée quatrième au Mondial des jeunes que la Tunisie avait organisé à Hammamet. Cette génération, n'était la bourde du sélectionneur croate, aurait pu être opérationnelle et aurait mieux fait au Qatar. Mais le rafistolage improvisé sous l'œil indifférent de la Fthb a rompu le charme. Les jeunes, qui ont brillé face à l'Allemagne et la Russie, et qui promettaient monts et merveilles, sont demeurés sous le choc de ces manipulations qui ont complètement lessivé leur moral.
Aujourd'hui, le handball se trouve à la merci de son désarroi. L'entraîneur national a été le principal bouc émissaire tout trouvé sur lequel on a rejeté toutes les responsabilités. Il n'a été à la hauteur de ses responsabilités. Il a fait de mauvais choix. Il a bénéficié du laisser-aller et de la carte blanche qu'on lui a accordée. Il a montré ses limites que nous avions dénoncées ici-même, mais en fin de compte, il s'est permis toutes ces incartades à la faveur de l'absence d'autorité et d'un donneur d'ordre sachant ce qu'il veut et où il voudrait aller.
La Fthb pense-t-elle que la reprise en main du handball national passe par le recrutement d'un directeur technique et d'un sélectionneur étrangers ?
Est-ce le directeur technique étranger qui aura à calfeutrer les brèches grandes ouvertes dans un dispositif qui s'est effrité à la faveur du peu de cas accordé par la Fthb à la formation et qui a négligé la base pour ne s'occuper que de l'élite ? Où était notre directeur technique national ?
Est-ce le directeur technique étranger qui aura la charge de relancer ces centres de formation qui n'ont plus que le nom et qui se débattent dans des problèmes infinis ? A court de moyens, laissés pour compte, sans véritable politique de prospection, avec un esprit où le copinage prend le dessus sur la nécessité de privilégier la qualité, ces centres ne sont plus performants. Ce qui le prouve se reflète dans les résultats des jeunes.
A-t-on besoin d'un directeur technique étranger pour relancer les sélections régionales et remettre de l'ordre dans un secteur qui a perdu tout son attrait. Les sélections qui ont sorti les Chouiref, Jallouz, Toumi, Ben Salah, Boughanemi et compagnies ne sont plus ce qu'ils étaient. Les jeunes les fuient parce qu'ils n'ont plus d'attrait. Les résultats sont d'ailleurs là pour le confirmer. Cette perte totale de vision a débouché sur cet horizon obscurci par la négligence.
Avec un étranger (un choix refuge pour la Fthb), qui aura besoin d'un guide attitré et qui aura à parcourir les chemins, arpenter les pistes et grimper les monts des contradictions de notre sport, nous ne pouvons nous attendre qu'à des dégâts futurs. Un surhomme aurait besoin d'au moins une année pour se mettre dans le bain et comprendre ce qui se passe et ce qui a été à l'origine de tous les maux du handball tunisien.
C'est la raison pour laquelle nous maintenons notre préférence pour un directeur technique tunisien qui connaît le terrain, possède des connaissances plus que suffisantes et qui n'aura besoin que du soutien de la fédération pour réussir.
La relance du handball tunisien, qui possède assez de cadres compétents pour en céder à l'étranger, passe par la reprise en main des centres de formation, par un meilleur encadrement des sélections régionales, par une programmation qui tiendrait compte des besoins des jeunes et pas seulement des seniors.
C'est le pari qu'il faudrait prendre !


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.