Saisie de plusieurs quantités d'amonitre et de vivres chez l'instit, le taxiste formellement reconnu complice ! La nébuleuse terroriste est, ces jours-ci, incontestablement en perte de vitesse, notamment après les sérieux revers et autres coups durs que les services de sécurité leur ont portés lors des multiples opérations de traque des terroristes retranchés à Chaâmbi et dont le plan d'action vient d'être totalement déjoué et mis hors d'état de nuire. En témoigne l'arrestation, hier, de deux hommes considérés comme des éléments clefs dans l'approvisionnement des terroristes en vivres et en intrants servant à la fabrication de bombes et dont cinq d'entre elles ont fait plusieurs victimes parmi les forces de sécurité et l'armée nationale. Les services de sécurité ont, en effet, mis la main, dans un premier temps, sur une trentaine de suspects soupçonnés d'avoir apporté une assistance ou d'être les auteurs de la bombe qui a explosé tout près de la ville de Kasserine et fait deux morts et cinq blessés parmi les forces armées, avant d'arrêter les deux hommes sus-cités, l'un, un instituteur qui a été identifié et qui a servi, selon les premiers éléments de l'enquête, comme le principal pourvoyeur en vivres et en amonitre des terroristes retranchés à Jebel Chaâmbi, d'autant plus que l'on a retrouvé à son domicile des preuves irréfutables de son implication directe dans les événements tragiques de Chaâmbi. L'autre serait un chauffeur de taxi qui aurait, lui aussi, selon ces mêmes éléments de l'enquête, assisté les groupes terroristes en vivres et en toutes autres formes de provisions, notamment en vêtements et en couvertures. L'enquête a donc contribué à l'identification de tous les plans criminels que les terroristes projetaient de mettre à exécution dans plusieurs régions, en particulier à travers la création de cellules dormantes que l'on peut activer au besoin, faisant donc tomber comme un château de cartes tous les desseins criminels de la nébuleuse terroriste, aujourd'hui encerclée de tous bords, y compris du côté algérien, avec un dispositif sécuritaire important intégrant une étroite surveillance de la frontière entre la Tunisie et l'Algérie et l'interception d'écoutes téléphoniques en commun accord entre les deux parties.