Organiser un tournoi de la trempe du Tunis Open alors que la conjoncture économique ne le prêtait pas : voilà un défi que les organisateurs ont réussi «Cette onzième édition a été assez particulière. C'est le premier Open que nous organisons après la révolution puisque le tournoi s'est éclipsé l'année dernière. L'organisation de l'édition 2012 n'a pas été de tout repos. Car il fallait cravacher dur pour mettre sur pied un tournoi de ce niveau dans une conjoncture économique assez difficile. C'est un défi que je pense que nous avons tous réussi à relever : comité d'organisation, sponsors et médias. Cette 11e édition a été précédée du tournoi WTA Nana Trophy qui a connu une finale fabuleuse. Le central a affiché complet et tout le monde a soutenu corps et âme notre espoir féminin, Ons Jabeur. C'était un grand moment que nous avons eu le plaisir de vivre, même si notre Ons nationale n'a pu l'emporter. Pour revenir à l'Open de Tunis, je tiens à souligner que, cette année, nous n'avons pas enregistré la moindre réclamation sur les terrains. Par ailleurs, Stéphane Crétois, le superviseur de l'ATP, m'a dit dès le premier jour que les terrains ont subi une étonnante métamorphose. Quant à la participation tunisienne, j'estime que, mentalement, Malek Jaziri n'est pas entré comme il se doit dans le top 100. Il lui faudra encore du temps pour acquérir confiance en soi. En somme, cette édition 2012 a été une belle expérience. Nous en gardons un bon souvenir».