Multiplier les échanges d'expertises notamment dans le domaine de l'élevage des crevettes. La Tunisie réitère la poursuite de son appui aux activités du comité général de pêche des poissons blancs dans la Méditerranée ainsi qu'aux initiatives régionales relatives au secteur de la pêche et de l'aquaculture. En effet, Abdallah Rebhi, secrétaire d'Etat chargé des Ressources hydrauliques, a rencontré, le 25 janvier dernier, Abdallah Azouz, Secrétaire exécutif du comité général de pêche des poissons blancs de la Méditerranée. Il a été convenu ,lors de la rencontre qui s'inscrit dans la collaboration entre le ministère et le comité, de renforcer la coopération à travers l'organisation d'un séminaire sur l'aquaculture en Tunisie, et ce, pour multiplier les échanges d'expertises, notamment dans le domaine de l'élevage des crevettes. M. Rebhi a souligné la poursuite de l'appui de notre pays aux activités du comité et des initiatives régionales relatives au secteur de la pêche et l'aquaculture. De son côté, M. Azouz s'est félicité de l'accord de la Tunisie d'accueillir et d'abriter le bureau sous-régional du comité. A noter que le comité général des pêches des poissons blancs de la Méditerranée a été créé suite à une convention établie par la 5e édition du congrès de l'alimentation et de l'agriculture, tenue en 1949, avant d'entrer en application le 20 février 1952. Selon les normes internationales, tous les pays du monde sont appelés à respecter les quantités pêchées en produits de la mer et notamment le thon rouge, et ce, dans le but de préserver les ressources halieutiques et leur permettre de se régénérer dans les meilleures conditions. A noter que la Tunisie a décrété, depuis des années déjà, le repos biologique dans certaines zones surexploitées. Dans ce cadre, les pêcheurs sont tenus d'observer une période de repos et ont droit à une subvention leur permettant de subvenir à leurs besoins. On a constaté, cependant, que cette décision est parfois violée dans la mesure où certains pêcheurs n'hésitent pas à pêcher pendant la période de repos biologique, malgré la surveillance assurée.