Compte tenu de la gravité de la situation, le ministère prévient les agriculteurs établis dans les régions concernées par les intempéries de prendre des précautions, en vue de protéger leur cheptel qui ne doit pas être laissé à l'extérieur, mais dans les étables, en l'éloignant des cours des oueds. Le ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche informe les parties concernées que les pluies diluviennes qui se sont abattues durant la nuit du mercredi 17 au jeudi 18 octobre 2018 dans les gouvernorats de Béja, Jendouba, Le Kef et Siliana, et dont le niveau a atteint en moyenne 50 mm et au maximum 110 mm à El Ksour, relevant du gouvernorat du Kef, le niveau d'eau des oueds de Medjerdah, station Slouguia, a atteint un stade élevé avec un apport maximum de 215 m3 par seconde, d'où la nécessité pour la population et les habitants à proximité des cours des oueds d'être prudents et de prendre les précautions nécessaires pour éviter les dommages. S'agissant des réserves des grands barrages en eau, la même source indique que la capacité de remplissage peut recevoir des quantités supplémentaires d'eaux pluviales. Compte tenu de la gravité de la situation, le ministère prévient les agriculteurs établis dans les régions concernées par les intempéries de prendre des précautions en vue de protéger leur cheptel qui ne doit pas être laissé à l'extérieur, mais dans les étables, en l'éloignant des cours des oueds. Cellule de veille Le ministère de l'Agriculture conseille les agriculteurs de regrouper les machines et équipements de travail et les mettre à l'écart des cours des oueds, en s'assurant de la solidité d'installation des chaînes sous serre en prévision des rafales de vent. La cellule de veille au ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche demeure en état de réunion permanente en vue de suivre toute nouveauté et coordonner les actions avec les parties prenantes. A noter que ces dernières pluies ont causé de graves dégâts pour les agriculteurs dont une grande partie de leur terre a été inondée par l'eau sans compter l'endommagement des arbres fruitiers comme les pommiers et les oliviers. Quant aux petits éleveurs, ils ont perdu une partie de leur bétail constitué d'agneaux et de chèvres, ce qui représente un manque à gagner pour eux d'autant plus que cette activité est leur seule source de vie.