«Vigilants pour notre environnement » est un nouveau collectif associatif, travaillant en réseau, qui vient d'être, officiellement, créé, son assemblée constitutive a eu lieu en février 2017. Soit, une année pour agir efficacement, avec pour souci majeur l'écologie au plus près. Aujourd'hui, aidé par ses coordinations et partenaires régionaux, il se révèle en mesure d'engager un débat tous azimuts sur les questions de l'environnement dans tous ses états. En prélude des municipales 2018, ce réseau tient, dès maintenant, à scruter les points névralgiques qui pèsent sur la dynamique des régions. Il se pose en force de proposition, mais aussi un acteur de soutien à la politique de l'Etat. Ce collectif, ainsi confiant en ses relations solides internes, voit plus grand, se fixant un plan d'action futuriste, soumis au calendrier d'activités déjà établis. Son coordinateur national, M. Slimane Ben Youssef, nous assure sur toute une stratégie de réalisation participative, de l'idée au concret. Ainsi, le doigt mis sur les plaies d'un milieu écologique trop pollué, un littoral considérablement dégradé et plein de projets, jusque-là bloqués, liés à d'autres problèmes d'entretien, d'aménagement et de reboisement. Toutes les associations, membres du réseau, se sont, d'ailleurs, montrées « assez vigilantes » quant aux sources de nuisance constatées de visu dans différentes régions du pays. A Gabès, à Sfax, à Djerba, au bassin minier, et même au Grand-Tunis, l'intervention va de pair. Dans ce sens, prévoit M. Ben Youssef, un plaidoyer aura, à coups de campagnes sur le tas, à interpeller décideurs et législateurs, à même d'aller plus loin dans la conception des projets de loi. Les réunions, ayant eu lieu avec la vice-présidente de l'ARP, Mme Jamila Ksiksi, chargée de la relation avec la société civile, le commandant général des scouts tunisiens et le directeur du centre de formation « Ifada », témoignent, à ce titre, d'un certain engagement associatif pris au sérieux. L'écologique l'emporte ! Vouloir agir ainsi sous-tend un penchant vers une nouvelle donne écologique fondée sur l'écocitoyenneté comme valeur sûre de la démocratie locale. Cela s'incruste dans une autre dimension du développement durable garant du droit des générations futures à un milieu, où il fait bon vivre. L'enjeu de préserver l'écosystème naturel, eu égard aux effets, déjà ressentis du dérèglement du climat, demeure un choix irréversible. D'où davantage d'écovigilance et de prévoyance. Demain se construit aujourd'hui, dit-on. Partant, le collectif associatif, étant en train de se faire une image visuelle (logo) propre à lui, est parvenu, en si peu de temps, à planifier un schéma directeur, en guise d'une feuille de route à respecter. Cette année s'annonce, pour lui, bien chargée dans plusieurs domaines environnementaux : gestion et revalorisation des déchets ménagers, plantation d'arbres, tourisme écologique, propreté, économie verte, communication et éducation sur la culture environnementale à l'école. S'y ajoutent des randonnées dans des zones forestières et un concours du meilleur produit journalistique. Désormais, il compte, semble-t-il, s'attaquer au plus urgent. En priorité, l'Instance du développement durable et les droits des générations futures dont le projet de loi n'est pas encore adopté. L'initiative de « cinq casques », aux couleurs naturelles, se veut une sorte de spécialisation en mode de communication environnementale. Outre les régions, ce collectif aura tendance à gagner en rayonnement à l'étranger, et ce, dans le cadre d'un partenariat de voisinage, notamment avec le Maroc et l'Algérie.