Le réseau « Restons vigilants pour notre environnement » compte collecter les conceptions et les propositions ainsi que les projets suggérés en vue de mettre en place des plans d'action Le réseau associatif « Restons vigilants pour notre environnement », créé récemment, a été précédé par plusieurs réunions de réflexion, de concertation et de séances de travail locales et régionales. La dernière en date est celle qui a été organisée à Montazah Bir Belhassan à l'Ariana et qui a vu la participation des représentants de 80 associations. Le projet a démarré en mai 2014 par une grande manifestation au parc Ennahli avec la participation de près de 200 personnalités et 80 représentants d'associations environnementales, citoyennes, culturelles et de jeunesse. Elle a été suivie par des ateliers de réflexion, de sensibilisation, d'information et d'éducation environnementale. Par ailleurs, une conférence organisée dans le cade de cette initiative a traité des raisons qui ont conduit à la dégradation de l'environnement en Tunisie et le comportement des citoyens envers le milieu naturel après la révolution. Quant aux communicateurs environnementaux, ils se sont réunis dans le cadre d'une assemblée constitutive pour la création d'une association tunisienne des communicateurs environnementaux, qui regroupe les journalistes mais implique aussi les éducateurs, les artistes et les vulgarisateurs. Une nouvelle démarche environnementale Cette nouvelle initiative environnementale intervient après la disparition, au lendemain de la révolution, de « Labib » qui était la mascotte fétiche de la protection de l'environnement. D'où la nécessité de trouver une autre mascotte après évaluation des réalisations accomplies par le passé. Toutes les parties prenantes doivent participer à la réflexion en vue d'identifier des stratégies d'éducation et de communication adaptées au contexte tunisien actuel. Le réseau « Restons vigilants pour notre environnement » compte collecter les conceptions et les propositions ainsi que les projets suggérés en vue de mettre en place des plans d'action après l'annonce officielle de la naissance de cette structure. Le réseau en question veut se distinguer dans la vie associative et ne se contentera pas d'imiter des expériences vécues d'autant plus que 15 séances de réflexion et de concertation dans les régions ont été organisées avec la participation des représentants de près de 350 associations environnementales locales, régionales et nationales. Des dizaines de suggestions et d'idées ont été formulées en vue d'élaborer des programmes en faveur de l'écologie. Ces séances de travail vont se poursuivre à Djerba et Gabès. Le réseau est pour l'activation du conseil de développement durable et de l'action collective en vue d'éliminer les points noirs, la protection des écosystèmes fragiles tout en renforçant la sensibilisation et la citoyenneté écologique. Il est à relever que ledit réseau existe déjà dans plusieurs régions comme Nabeul et Gafsa. Des dizaines de demandes sont parvenues de personnes qui veulent en devenir membres avant le début officiel des activités. Parmi les demandes enregistrées, celles qui relèvent d'une association française et d'une autre allemande qui veulent adhérer au réseau pour promouvoir le rôle de la femme dans le travail écologique, agricole et éducatif. Sur un autre plan, le réseau compte collaborer avec les associations maghrébines de l'environnement. Ainsi, des représentants des associations membres vont se déplacer, en mars, en Algérie et, en avril, au Maroc pour entamer la concrétisation d'un réseautage associatif environnemental maghrébin. Le réseau tunisien envisage, de même, d'entamer le dialogue avec les responsables des politiques environnementales et des autorités compétentes afin de les informer des conceptions élaborées pour améliorer l'état de l'environnement en Tunisie.