Connu sous le nom Smacs, cet acronyme représente les cinq piliers des métiers du numérique. S pour Social, M pour Mobility, A pour Analytics relatif à tout ce qui est analyse des données, ou le Big data, C pour Cloud computing, calcul et stockage sur des serveurs informatiques connectés par Internet et S pour sécurité. En dépit des efforts considérables fournis pour parachever sa transition numérique, la Tunisie a encore du pain sur la planche. L'évolution technologique se métamorphose continuellement à une vitesse astronomique. A chaque étape, à chaque stade, un pas est franchi, les limites qui séparent les deux mondes digital et physique s'estompent progressivement. Dans un tel monde, un E-monde, le social, l'économique, la finance et le politique fusionnent en une seule matrice gérée et dirigée par le numérique. Aussi intrigant qu'il soit, la société est désormais en train d'avancer fermement vers un modèle tant promu dans les films hollywoodiens de science-fiction, où machine, homme et numérique ne font plus qu'un. Des pays, tels que le Japon et l'Estonie, y sont déjà. Ou presque. La Tunisie où en est-elle ? Vers une meilleure numérisation socioéconomique Le plan national « Tunisie Digitale 2020 » vise à hisser le positionnement numérique de la Tunisie à l'échelle internationale, pour passer du 84e rang, enregistré en 2014, au 40e en l'an 2018. A travers l'amélioration d'une infrastructure indispensable pour le développement social, mais aussi via une culture E-service (service et administration en ligne), la Tunisie doit atteindre, durant l'année à venir, un taux de pénétration haut débit mobile avoisinant les 50%. A l'horizon 2020, 2,7 millions de familles tunisiennes devront avoir accès à l'internet à un débit qui ne doit pas être inférieur à 4 Mb/s. Une administration sans papier, une école digitale, un E-business, un wifi outdoor, une 'innovation continuelle sont en point de mire du plan stratégique pour une transition digitale réussie. Plus de 100.000 emplois seraient déjà créés dans le numérique entre 2014 et 2018. Actuellement, l'on compte la création de nouveaux emplois dans le numérique à une fréquence de 25.000 emplois par an. Même si le travail jusque-là accompli laisse à désirer, les experts appellent à dupliquer davantage les efforts pour promouvoir la culture du numérique au sein de la société. De nouveaux métiers Dans cette tornade qui bouleverse le monde, de nouveaux métiers dans le numérique ont émergé et se sont imposés sur le marché de l'emploi. Connu sous le nom métiers Smacs, cet acronyme représente les cinq piliers des métiers du numérique. S pour Social, M pour Mobility, A pour Analytics relatif à tout ce qui est analyse des données, ou le Big data, C pour Cloud computing, calcul et stockage sur des serveurs informatiques distants connectés par Internet et S pour Security. Cinq technologies qui ont révolutionné les entreprises et les ont menées vers le numérique pour répondre aux besoins d'une clientèle branchée, mais également d'un marché libre et mondialisé. Grâce aux réseaux sociaux, le Web est devenu social. Ainsi, une relation plus intime et plus personnalisée entre l'entreprise et le public s'est développée. Cette dimension sociale permet aux métiers du com et du marketing d'optimiser le côté relationnel avec la clientèle. La dimension mobile ou mobilité, quant à elle, se base sur deux atouts : la géolocalisation et le temps réel. Ne plus être attaché à un lieu précis pour communiquer est devenu un véritable avantage. Ainsi, les frontières physiques du lieu du travail disparaissent, cédant la place à des modes de travail plus libre d'un point de vue mobilité, tel que le télétravail, le travail dans des espaces de co-working. A mesure que les innovations technologiques pullulent, le marché du travail s'y adapte, se transforme et se métamorphose pour seoir aux nouveaux diktats de la société.