a souligné Oussama Mnasri, qui ambitionne de voir la famille du karaté autour d'une même table. Pour réaffirmer sa position visant à trouver des solutions à la crise qui paralyse depuis plusieurs années la Fédération tunisienne de karaté, le collectif des karatékas tunisiens conduit par Oussama Mnasri, qui se plaint de la gouvernance actuelle de cette entité sportive, a envoyé, la semaine dernière, une correspondance à la tutelle pour lui faire savoir que le mandat du bureau fédéral de la FTK est achevé depuis le 12 février 2016. Après cette date, ce bureau est devenu illégal et non habilité à organiser des stages ou même prendre une quelconque décision. Il est urgent que la tutelle désigne un bureau provisoire pour préparer la prochaine assemblée générale élective. Contacté, Oussama Mnasri nous a souligné : «Après les résultats médiocres aux derniers Open de Paris et Sharm Echeikh, le karaté tunisien vit dans un marasme inquiétant. L'heure est venue pour réussir l'union sacrée de toute la famille du karaté, des champions tels que Jegham, Arfaoui, Kriou, Hammouda, Jemaâ, Ibtissem Hanachi, Chamly et Saâdoun. La tutelle doit prendre ses responsabilités pour désigner le plus tôt possible un bureau fédéral provisoire pour préparer une assemblée générale élective». Que se passe-t-il à la Fédération tunisienne de karaté? La question mérite d'être posée après les dépassements. Les amis d'hier sont devenus des adversaires farouches. La situation devrait être gérée par le ministère des Sports et, surtout, le Cnot qui a encouragé le bureau fédéral à multiplier les dépassements et à faire durer la crise de ce sport martial qui a perdu sa crédibilité.