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Kiosque international | Zone euro : l'activité économique devrait «dépasser son niveau d'avant-pandémie» d'ici à la fin de l'année
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 09 - 2021

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a estimé que l'activité économique en zone euro devrait «dépasser son niveau d'avant-pandémie» d'ici à la fin de l'année, l'institution ayant décidé de ralentir modérément son soutien monétaire. La phase de rebond de l'économie «est de plus en plus avancée», mais le variant Delta «pourrait retarder l'ouverture complète», a ajouté Christine Lagarde. La Banque centrale européenne a relevé ses prévisions d'inflation pour 2021, 2022 et 2023 en zone euro, voyant la hausse des prix atteindre 2,2% cette année, soit plus que l'objectif à moyen terme de l'institution de Francfort, a indiqué la présidente Christine Lagarde. L'inflation, qui était attendue à 1,9% jusqu'ici, devrait atteindre 1,7% en 2022 et 1,5% en 2023. La BCE estime, cependant, que l'actuelle poussée de l'inflation est «largement temporaire», a ajouté Lagarde.
Les Etats-Unis en manque de trésorerie à partir d'octobre
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a prévenu que les Etats-Unis seront à court de liquidités d'ici au mois prochain si le plafond de la dette n'est pas relevé par le Congrès, indiquant que l'incertitude autour d'un éventuel défaut de paiement pourrait nuire à l'économie mondiale.
Dans une lettre adressée récemment aux élus démocrates et républicains, Mme Yellen a précisé que les calculs "les meilleurs et les plus récents" de l'administration Biden suggèrent que les Etats-Unis manqueront de liquidités "au cours du mois d'octobre". Si le Congrès tarde à agir pour suspendre ou augmenter le plafond de la dette au cours des prochaines semaines, a-t-elle averti, l'incertitude, à elle seule, pourrait nuire aux marchés financiers.
"Nous avons appris des impasses passées concernant le plafond de la dette", a écrit la secrétaire au Trésor qui explique "qu'attendre jusqu'à la dernière minute pour suspendre ou augmenter la limite d'endettement peut nuire gravement à la confiance des entreprises et des consommateurs, augmenter les coûts d'emprunt à court terme pour les contribuables et avoir des effets négatifs et affecter la cote de crédit des Etats-Unis". Mme Yellen a, en outre, averti qu'"un retard qui remet en question la capacité du gouvernement fédéral à respecter toutes ses obligations causerait probablement des dommages irréparables à l'économie américaine et aux marchés financiers mondiaux". La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a réitéré que les Démocrates poursuivraient un vote bipartisan pour relever la limite de la dette, plutôt que d'utiliser le processus de réconciliation pour contourner le besoin de soutien républicain au Sénat.
Un grand nombre de sénateurs républicains menacent de voter contre tout recours au relèvement du plafond de la dette, arguant que les démocrates ont fait adopter des plans de dépenses en milliers de milliards de dollars cette année sans aucune contribution du GOP. Les Républicains imputent ainsi la montée de la dette et du déficit des Etats-Unis aux plans massifs lancés par l'administration Biden pour soutenir l'économie dans le contexte actuel de la pandémie du covid-19.
Le Policy Center lance son
programme de recherche 2021-2023
Le Policy Center for the New South (Pcns), think tank marocain indépendant, a annoncé le lancement de son programme de recherche triennal qui porte sur la période 2021-2023. L'expertise du Policy Center en matière d'économie et de relations internationales se déploiera sur sept grandes thématiques centrales pour l'avenir, dans la perspective d'accompagnement des politiques publiques qui fait la marque de fabrique du think tank, indique le Pcns. Il s'agit de grands axes de recherche qui porteront sur «le nouveau sud dans une mondialisation en évolution», «construire une Afrique autonome dans un monde interdépendant», «comprendre des dynamiques internes africaines», «penser l'émergence de l'Afrique dans la nouvelle globalisation», «repenser l'économie marocaine», «le Maroc dans un environnement mondial en mutation» et «le Maroc, l'Etat social et territorial», fait savoir la même source. Ces thèmes répondent aux préoccupations des décideurs face à l'évolution du monde, tout en cherchant à faire porter les voix du Sud sur les questions qui les concernent, en allant du Maroc à l'Afrique et le Sud dans sa globalité. Pour chacune de ces thématiques, l'analyse s'appuiera sur les deux grandes spécialités du Pcns, à savoir l'économie et les relations internationales. Les questions de souveraineté, de gouvernance, les dynamiques régionales et des phénomènes transversaux africains, tels que la migration, les mutations de l'Etat ou la transition écologique seront abordées.
Les pays de l'Opep déterminés à investir dans l'industrie pétrolière et gazière
Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont déterminés à investir dans leurs industries pétrolières et gazières, a déclaré, à Vienne, le secrétaire général de l'Opep, Mohammad Barkindo.
S'exprimant lors de la 21e réunion extraordinaire du Conseil de la commission économique (BCE), M. Barkindo a souligné l'importance de l'investissement dans le pétrole et le gaz. «Les pays membres de l'Opep sont pleinement déterminés à investir dans leurs industries pétrolières et gazières», a rapporté l'Organisation sur son site web.
Il a ajouté que les pays de l'Organisation comprennent que «cela, — l'investissement dans le pétrole et le gaz— n'est possible que grâce à la stabilité durable qui continue d'être soutenue par la Déclaration de coopération (DOC)».
Faisant référence à la pandémie du covid-19, il a souligné que les efforts déployés par les pays producteurs de pétrole de l'Opep et non membres de l'Opep participant à la DOC, en plus d'autres facteurs positifs, ont «soutenu le processus de reprise tout au long de la pandémie». Lors de la dernière réunion ministérielle de l'Opep+, les 23 pays signataires de la DOC ont approuvé la poursuite «progressive» de l'ajustement à la hausse, pour octobre prochain, de leur production globale mensuelle de 400.000 barils/jour. Cet ajustement a été décidé par l'Opep+ lors de 19e réunion ministérielle au mois d'août dernier. A noter que le BCE, un groupe de réflexion économique et technique de l'organisation, procède à un examen technique détaillé des perspectives pétrolières mondiales (WOO) 2021 de l'organisation, y compris le défi de la pandémie du covid-19, ainsi que les développements futurs liés à la politique et à la technologie énergétiques. Lors du WOO 2021, M. Barkindo a déclaré: «Nous publierons la 15e édition de notre produit phare World Oil Outlook, qui reflétera la dynamique en évolution rapide que nous continuons de voir sur le marché mondial de l'énergie», selon l'organisation. Parmi les sujets abordés lors de la réunion du BCE de l'Opep, figurent l'économie mondiale, les perspectives de l'offre et de la demande, les perspectives de raffinement et les questions- clés liées à l'énergie, notamment le changement climatique, le développement durable et les politiques énergétiques.
Les prix du pétrole
à leur plus haut niveau
Les prix du pétrole montaient à leur plus haut niveau en un mois, alors que la production américaine du Golfe du Mexique est toujours limitée par les dégâts causés par l'ouragan Ida. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 73,77 dollars à Londres, en hausse de 1,17%. A New York, le baril américain de WTI pour octobre prenait, de son côté, 1,33% à 70,66 dollars.
Plus tôt dans la séance, le Brent était monté jusqu'à 73,92 dollars et le WTI jusqu'à 70,75 dollars, des sommets depuis début août. Selon le Bureau de la régulation de l'environnement et de la sécurité (Bsee), la production du Golfe du Mexique n'atteint que la moitié de son niveau habituel, alors que l'ouragan Ida a obligé l'évacuation des plateformes en mer. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés (Opep+), qui s'étaient imposées des limitations drastiques de production en pleine pandémie du covid-19, rouvrent graduellement le robinet.
L'économie mondiale va
rebondir, mais sans équité
L'économie mondiale rebondira cette année grâce à la poursuite des interventions politiques radicales entamées en 2020, ainsi qu'au déploiement réussi (bien qu'encore incomplet) des campagnes de vaccination dans les économies avancées, a indiqué la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), estimant toutefois que cette reprise sera inégale selon les régions. Dans son Rapport 2021 sur le commerce et le développement, l'agence onusienne note que la croissance mondiale devrait atteindre 5,3% en 2021, son taux le plus élevé depuis près de cinq décennies.
La reprise est toutefois inégale selon les régions, les franges de revenu et les secteurs. Dans les économies avancées, la classe des rentiers a vu sa richesse exploser, tandis que les bas salaires sont en difficulté, indique la même source. Les contraintes en matière d'espace budgétaire, le manque d'autonomie monétaire et l'accès restreint aux vaccins freinent de nombreuses économies en développement, creusant le fossé avec les économies avancées et menaçant d'ouvrir la voie à une nouvelle décennie perdue, précise le rapport. « Ces écarts croissants, tant au niveau national qu'international, nous rappellent que les conditions sous-jacentes, si elles restent en place, feront de la résilience et de la croissance des luxes dont bénéficient de moins en moins de privilégiés », a déclaré Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la Cnuced. « Sans des politiques plus audacieuses qui reflètent un multilatéralisme revigoré, la reprise post-pandémique manquera d'équité et ne parviendra pas à relever les défis de notre époque », a-t-elle ajouté.
Les propositions de la Cnuced sont tirées des enseignements de la pandémie et comprennent un allègement concerté de la dette, voire son annulation dans certains cas, une réévaluation du rôle de la politique budgétaire dans l'économie mondiale, une plus grande coordination des politiques entre les économies d'importance systémique et un soutien audacieux aux pays en développement pour le déploiement des vaccins. En 2022, la Cnuced prévoit un ralentissement de la croissance mondiale à 3,6%, laissant le revenu mondial encore 3,7% en dessous de ce qu'il aurait été s'il avait continué sur sa tendance d'avant la pandémie, cela représente une perte de revenu cumulée attendue d'environ 13.000 milliards de dollars en 2020-2022. Une politique timide ou, pire encore, un retour en arrière, pourrait faire chuter davantage la croissance, estime l'agence onusienne. Dans le monde entier, mais en particulier dans les régions en développement, les dégâts de la crise du covid-19 ont été plus importants que ceux de la crise financière mondiale, notamment en Afrique et en Asie du Sud, soulignent les auteurs du rapport. Même en l'absence de revers importants, la production mondiale ne reprendra sa tendance de 2016-2019 qu'en 2030, un fait qui cache un problème plus profond, à savoir que la tendance de la croissance des revenus avant la crise était elle-même insatisfaisante, la croissance mondiale annuelle moyenne au cours de la décennie qui a suivi la crise financière mondiale a été la plus lente depuis 1945, fait remarquer le rapport.


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