Le dialogue a repris entre le syndicat et le ministère. Aura-t-on la volonté de parvenir réellement à des ententes durables ? Le conflit qui oppose depuis plusieurs mois le syndicat général de l'enseignement de base et le ministère de l'Education serait en phase de résolution. C'est, du moins, ce qui transparaît à travers la reprise des pourparlers sur les points de litige qui restent en suspens. Les entretiens de mercredi 21 octobre ont permis de constater, aux dires des uns et des autres, certaines avancées. En dépit de cela, quelques points restent toujours en dehors des débats pour des séances ultérieures de négociations entre le chef du gouvernement et le Secrétaire général de l'Ugtt. Selon les sources syndicales, on assure que l'un des points essentiels portant sur les augmentations exceptionnelles n'a pas été abordé au cours de la rencontre du 21 octobre. Toutefois, le syndicat général de l'enseignement de base précise que les sujets qui ont figuré au menu sont liés à la question de la retraite, au dossier des suppléants, aux bourses universitaires pour les enfants des enseignants, à la régularisation de la situation des enseignants détenteurs d'un Bac +3, à la prime de pénibilité de l'emploi, à la prime du travail supplémentaire et à la prime de fin d'activités. Tous ces points, faut-il le rappeler, n'ont cessé de revenir au-devant de la scène à chaque conflit. Leur résolution reste encore loin et il faudrait une grande dose de bonne et sincère volonté pour y parvenir. Du moins en trouvant un compromis. Dans un communiqué publié sur le site de l'Ugtt, on fait savoir que le bureau exécutif du syndicat général de l'enseignement de base et le ministère de l'Education sont en train d'élaborer un PV dans ce sens. Le document sera soumis à la Commission administrative sectorielle qui devrait se réunir prochainement.