Lors de sa rencontre, mardi 17 juillet 2012, à Paris, avec son homologue français François Hollande, le président provisoire de la République, Moncef Marzouki, a déclaré que la Tunisie est prête à garantir la sécurité physique et un procès équitable si le président déchu Ben Ali se décide à rentrer au pays. Moncef Marzouki a exprimé sa surprise concernant la proposition faite par Ben Ali qui avait annoncé lundi 16 juillet, via son avocat, renoncer aux avoirs qui pourraient se trouver en Suisse et à les remettre à la Tunisie. Il a également ajouté que la Tunisie attendait de lui qu'il lui remette en intégralité tous les biens détournés. M. Hollande s'est engagé pour sa part à aider la Tunisie à récupérer les avoirs détournés par le clan Ben Ali et se trouvant en dehors de la France.