« Je suis ici pour réconforter les investisseurs et les rassurer sur la situation sécuritaire dans le pays. Après le 14 janvier, la Tunisie bénéfice d'un climat d'investissement sain et propice. Nous visons à créer des projets innovateurs, et notamment compétitifs à l'international », a précisé M. Béji Caïd Essebsi, Premier ministre au « Tunisian Investment Forum », qui se tient les 16 au 17 juin 2011 à Gammarth. Il s'est adressé aux partenaires économiques du pays, en les appelant à intensifier leurs investissements en Tunisie. M. Essebsi a également indiqué que la Tunisie nouvelle ne peut qu'être le meilleur endroit pour investir. C'est grâce à un taux de scolarisation de 96%, au premier Code de statut personnel dans les pays arabes et musulmans et un quota par habitant des plus élevés dans la région. « Les 3 200 entreprises étrangères en Tunisie, n'ont pas quitté le pays en période d'après Révolution, malgré les sit-in. Au contraire, elles étaient compréhensives et ont géré la situation normalement et avec transparence. C'est grâce à la bonne relation entre les investisseurs et les employés. Personnellement, j'ai beaucoup de confiance en la Tunisie et en son avenir. Parce que la Révolution tunisienne est unique. Elle n'était pas destinée à l'exportation, mais l'odeur du jasmin n'a pas respecté les frontières. Le résultat est le déclenchement d'autres révolutions en Egypte, en Lybie, en Syrie et au Yémen. C'est pour cela que si la Révolution tunisienne ne réussit pas, il n'y a pas de chance que les autres réussissent », a-t-il ajouté. Notons qu'en dépit du contexte particulier et une période d'incertitude, la 11ème édition du TIF a enregistré 1500 inscrits dont 500 étrangers, en provenance de 26 pays. La séance inaugurale du TIF a été témoin de l'intérêt qu'accordent les investisseurs étrangers à la Tunisie nouvelle. Malgré sa grandeur, la salle n'a pas contenu des flux importants des visiteurs. Elle était comble. Plusieurs dizaines de participants sont restés debout.