La Tunisie est devenue, aujourd'hui, une destination mondiale des centres d'appel et d'externalisation des services. Elle abrite plus de 200 centres d'appels, lesquels contribuent à l'effort national en matière d'exportation des services et d'emploi, avec une création d'emplois de plus de 17 mille postes.C'est ce qui ressort du débat organisé mercredi, sur «les centres d'appels en Tunisie : entre savoir-faire, formation de compétences et compétitivité», à l'initiative du quotidien « l'Expert ». Présidant la rencontre, M. Hadj Gley, ministre des technologies de la communication a souligné le dynamisme que connaît le secteur des centres d'appels et de l'externalisation, grâce aux mesures présidentielles visant à développer le cadre législatif, à renforcer le climat d'investissement, à accélérer le rythme de création des projets et à renforcer l'initiative privée. Il a passé en revue les décisions prises lors du conseil ministériel tenu le 16 janvier 2009, consacré au développement du secteur des technologies de la communication, à savoir notamment l'appui aux centres d'appel qui fournissent leurs services à l'intérieur du pays, en les dotant de lignes groupées. Il s'agit, également, de l'application de tarifs téléphoniques préférentiels (fixe et mobile) pour les appels vers ces centres avec des réductions dépassant les 30% outre l'octroi des parts de ristourne afin de couvrir les frais des centres d'appel. Le ministre a, également, cité les mesures prises en vue de renforcer l'investissement dans le domaine des centres d'appel et de l'accompagnement à distance, à travers l'activation du réseau structuré de protocole de l'internet (MPLS) au niveau national outre l'extension du pôle El Ghazala pour les technologies de la communication. Les participants à cette rencontre ont débattu des questions relatives en particulier à la nature de travail au sein des centres d'appel considérés par certains demandeurs d'emploi comme étant une étape transitoire, en attendant de trouver un emploi adapté à leur profil. Ils ont appelé à activer le rôle de la Chambre syndicale des centres d'appel, afin d'améliorer le rendement de ce secteur et renforcer sa compétitivité ainsi qu'à la formation des ressources humaines dans les langues étrangères (français, anglais, italien et espagnol), afin d'attirer davantage les investisseurs étrangers et garantir un meilleur positionnement de la Tunisie à l'étranger, dans ce domaine.