Le président du parti libyen « Al Watan », Abdelhakim Belhaj, a nié toute relation d'affaires avec l'homme d'affaires et lobbyiste, Chafik Jarraya, récemment arrêté. « Chafik Jarraya a visité la Libye auparavant et a dit qu'il avait des investissements sur place qu'il œuvrait à garder », a affirmé Abdelhakim Belhaj dans une interview accordée à Quds Press le 4 juin 2017.
« Mon nom a été évoqué dans plusieurs affaires tunisiennes, dont les assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi que je ne connais même pas. D'ailleurs ceux qui l'ont fait s'en sont excusés » a-t-il ajouté, précisant que ce qui se passe en Tunisie est un règlement de comptes et que le cas Chafik Jarraya est justement lié à une affaire de règlement comptes au sein de partis.
Abdelhakim Belhaj a, par ailleurs, appelé à bâtir de solides relations tuniso-libyennes pour faire face à l'extrêmise et la création d'une zone de libre échange pour lutter contre la contrebande.