La situation des pèlerins tunisiens à La Mecque et l'attitude du ministère des Affaires religieuses ont fait couler beaucoup d'encre. Plusieurs décès et cas de disparitions ont été enregistrés. De son côté, Brahim Chaïbi, ministre des Affaires religieuses, a été fortement critiqué, car ce dernier ne faisait que publier des photos de lui durant le pèlerinage. Par la suite, la présidence de la République a annoncé, à la date du 21 juin 2024, le limogeage de Brahim Chaïbi. Les internautes se sont focalisés sur la nouvelle et ont en profité pour railler le désormais ancien ministre et son attitude. Ainsi, nous avons observé plusieurs publications évoquant le paradoxe entre le pèlerinage du ministre, supposé lui être bénéfique, et la décision de la présidence lui portant préjudice. « C'est la première fois que je vois quelqu'un faire le pèlerinage et échouer en même temps », a écrit l'ancien secrétaire d'Etat, Abdelkoddous Saâdaoui sur son profil Facebook.
De son côté, l'avocate, Dalila Ben Mbarek Msaddek a dédié la nouvelle au journaliste, Mohamed Boughalleb emprisonné suite à une affaire en lien avec l'ancien ministre dont il a critiqué la prestation à plusieurs reprises et avait même révélé un scandale lié à l'acquisition illégale d'un véhicule de fonction. Ce dernier est détenu depuis le 22 mars 2024.
Le journaliste Wissem Hamdi a, lui aussi, évoqué la relation entre l'ancien ministre et son collègue emprisonné. Il a publié une ancienne photo de Mohamed Boughalleb dans les studios de la radio Cap Fm en train de visionner un extrait de Brahim Chaïbi. Il a indiqué que la photo comprenait plusieurs messages et que le coupable d'une injustice finissait par en subir les conséquences.
Quant à l'ancien secrétaire général de l'UGET, Kais Bouzouzia, il a partagé le communiqué de la présidence de la République en affirmant que le limogeage du ministre était un soulagement puisqu'on ne verrait plus ses photos.
Le célèbre blogueur et producteur télé, Mehrez Belhassen (ex Extravaganza) a, aussi, commenté la nouvelle. Il a partagé une photo de Brahim Chaïbi en s'interrogeant si ce dernier avait le droit d'emmener avec lui les 5.000 photos qu'il avait partagées durant ses derniers jours à la tête du ministère.