Le ministre des Affaires religieuses, Brahim Chaïbi, a déclaré, en marge de la tenue, jeudi 4 avril 2024, que « la calomnie, le mensonge, l'injure et la diffamation ne rentrent pas du tout dans le cadre de la liberté d'expression ». Il a ajouté que le ministère a eu une première fois recours à la justice à la suite d'une campagne de diffamation ayant visé une cheffe de service qui a été l'objet des « pires calomnies », d'après ses dires. Brahim Chaïbi s'est aussi dit étonné de la solidarité qu'expriment « certains » envers les « diffamateurs ». Le journaliste Mohamed Boughalleb devait, rappelons-le, comparaître, le 3 avril 2024, devant la justice. Ceci n'a pas eu lieu en raison de son état de santé. L'audience a été reportée au 17 avril 2024 et la demande de libération déposée par le comité de défense rejetée. L'affaire concerne une plainte déposée par une fonctionnaire. La plaignante accuse le journaliste d'avoir porté atteinte à son image et à sa réputation. Toutefois, d'après les extraits, le journaliste a évoqué une affaire de mauvaise gestion des deniers publics en relevant les déplacements du ministre à l'étranger accompagné par la fonctionnaire.