Le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH), Bassem Trifi, a jugé terrifiante la situation des droits de l'Homme en Tunisie, vendredi 9 février 2024. Dans une déclaration à Diwan Fm, il a indiqué que le discours politique émanant des plus hautes sphères du pouvoir implique des restrictions au travail des organisations et composantes de la société civile en plus de l'intention de supprimer les corps intermédiaires. S'exprimant en marge d'une réunion des organisations de la société civile sur le maintien du décret 88 portant organisation des associations, il a ajouté que les composantes de la société civile n'avaient pas été consultées sur les amendements proposés. Bassem Trifi a exprimé son opposition totale à toute modification dudit décret considéré comme un acquis de la révolution pour la société civile. Plusieurs projets d'amendement du décret 88 ont été proposés. L'un est porté par la députée Fatma Mseddi, l'autre par la présidence du gouvernement.