L'ancien ministre de la Justice et député islamiste Noureddine Bhiri a décidé de charger le bureau de l'avocat Ridha Ajmi à Genève de porter plainte auprès du Haut-commissariat aux droits de l'Homme (OHCHR) et du rapporteur spécial des Nations Unies sur l'indépendance des juges et des avocats contre toutes les personnes impliquées dans ce qu'il a considéré comme de « graves atteintes des droits de l'Homme l'ayant touché outre une violation du droit à la justice et une entrave à son cours ».
C'est ce qu'a annoncé le leader nahdhaoui dans un post Facebook daté de mardi 13 décembre 2022. Dans ce statut, il a dénoncé une entrave de la justice par « le pouvoir putschiste », qui a entravé l'examen de plaintes déposées par ses avocats contre le ministre de l'Intérieur Taoufik Charfeddine et tous ceux qui seront révélés par l'enquête, dans ce qu'il estime être « un enlèvement en usant de la violence, une séquestration de force et une tentative d'assassinat ».