Le président de la République, Kaïs Saïed a reçu, lundi 7 novembre 2022, au palais de Carthage le ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine. Kaïs Saïed a abordé, selon un communiqué publié ce soir par la présidence, la situation sécuritaire générale dans le pays et la nécessité d'imposer le respect de la loi à tous. Dans ce contexte, le président de la République a noté les actes commis par « certains qui distribuaient de l'argent à l'approche de l'élection des membres de l'assemblée des représentants du peuple, ainsi que ceux qui se cachent derrière une pseudo-indépendance pour induire les électeurs en erreur alors que ce sont des infiltrés ou des opportunistes ». « Les infiltrés sont connus par les électeurs et les opportunistes seront sous contrôlés par les électeurs », note-t-il. Il a, également, été question des « campagnes acharnées menées par des parties qui s'affrontaient auparavant, et allaient jusqu'à l'échange des violences verbales et physiques sous la coupole du Bardo. L'alliance des ces parties indique qu'elles sont issues du même système, et que leur conflit apparent n'a pour objectif que de partager les bénéfices et servir le plus offrant ». D'autre part, le président de la République a rejeté, encore une fois, les allégations prétendant la répression des libertés, soulignant que des procès en justice auraient été intentés si tel était réellement le cas. « S'il y avait des répressions comme ils le prétendent, ils ne se seraient jamais réunis en Suisse. Le peuple les a virés de Regueb, ils se sont rendus alors à Genève ». Le chef de l'Etat a, également, indiqué qu'il suivait de manière permanente le dossier du récent naufrage de l'embarcation des migrants clandestins, assurant que toutes les parties impliquées devraient assumer leurs responsabilités.