Renié par Sadok Belaïd et Amine Mahfoudh et qualifié de « dangereux », le projet présidentiel de constitution a été adoubé par le bâtonnier et président du comité des Affaires économiques et sociales de la commission nationale consultative Brahim Bouderbala.
Au micro de Zina Zidi dans l'émission Studio Shems sur Shems Fm, le bâtonnier a indiqué qu'il était satisfait de la version présentée au chef de l'Etat, mais dès le départ la commission avait un rôle consultatif qu'ils connaissaient tous, et que certains comme les doyens de facultés et l'UGTT avaient refusé. Il a précisé il y avait quelques points d'intersection entre le projet publié par le chef de l'Etat et celui résultant des travaux de la commission.
Pour lui, malgré de nombreuses différences qu'il a énumérées, il faut voter « oui » pour le projet du président car le pays ne supportant plus la situation actuelle. Et d'affirmer que le document présenté propose plusieurs points positifs, qui pourront être la base d'un régime stable et qu'il y a certains articles qui ne pourront pas être amendés mais d'autres oui. « La Tunisie a besoin de stabilité, d'une vision claire, de clarifier la relation entre les pouvoirs exécutif, législatif et judicaire, et qui ne sont plus des pouvoirs mais des fonctions au sein du projet présidentiel », a soutenu M. Bouderbala.