Le professeur et chef du département du droit public à la Faculté de Droit et des Sciences politiques de Tunis, Sghaier Zakraoui a déclaré que les procédures du 25 juillet 2021, n'étaient pas un coup d'Etat, ajoutant que le président de la République devait les prendre, pour sauver l'Etat du danger imminent venant du Parlement et du gouvernement précédent. Il a également dénoncé les critiques envers le président de la République, Kaïs Saïed, concernant sa « politique limitant les libertés et réunissant tous les pouvoirs ». Dans ce contexte, il a noté que « l'état d'exception en période de crise permet l'installation d'une sorte de dictature constitutionnelle pendant un certain temps jusqu'à la fin des motifs ayant donné naissance à de ces mesures. »
Le professeur de droit a déclaré que le chef de l'Etat a persévéré et a proposé un compromis en prenant des mesures exceptionnelles, notant que l'état d'exception, compte tenu de la situation actuelle en Tunisie, « permet au président de rompre avec le système constitutionnel existant puisqu'il ne peut être réformé qu'à travers la reconstruction ».