Le président de l'Instance Supérieure pour la Réforme de l'Information et de la Communication, Kamel Lâabidi a déclaré que le bloc du Congrès pour la République a présenté un projet-loi rétrograde contre la liberté de la presse. « Soumis à l'Assemblée Nationale Constituante depuis le 6 septembre 2012, ce projet loi condamnant à 6 mois de prison et à 1500 dinars d'amende tout journaliste ou citoyen qui oserait s'en prendre ou faire le moindre reproche au gouvernement » a souligné Kamel Lâabidi et de poursuivre que la présentation de ce projet qui sera prochainement examiné par l'ANC a coïncidé avec la grève générale des journalistes de l'année dernière. Le président de l'ISRIC a estimé que ce projet loi est en définitive le chapitre le plus insidieux et le plus liberticide en mettant l'accent sur l'atermoiement des autorités à faire passer le décret n° 115 gravant dans le marbre la liberté d'expression afin de s'immuniser contre les critiques. Il a annoncé dans la foulée la création de la coalition civile pour pour la défense de la liberté d'expression.