Le secrétaire général du mouvement la Tunisie en avant, Abid Briki a considéré que la Tunisie faisait face à un complot ayant pour but de déstabiliser le pays avant la tenue de la présidentielle. Ce complot aurait pour axe principal la question des migrants subsahariens. Invité le 6 mai 2024 à « Politika » de Zouhaier Eljiss sur Jawhara Fm, Abid Briki a qualifié la situation d'anormale et que le président de la République, Kaïs Saïed avait raison de considérer la chose comme étant une tentative de colonisation du pays. Il a indiqué que plusieurs militants et activistes et proches de l'entité sioniste avaient qualifié le discours du chef de l'Etat de raciste. Ces mêmes personnes reprochent, actuellement, une certaine inaction de la part du président et des forces sécuritaires. « On entend, désormais, les défenseurs des droits humains qui défendaient la solution des deux Etats (par rapport à la Palestine occupée) s'écrier au sujet de l'inaction du président… Ils émettent des reproches envers la police… Or, la réalité prouve qu'on cherche à semer la confusion à travers la question migratoire… D'autres ont le même objectif, mais utilisent le crime organisé… La Russie, va-t-elle se passer de l'utilisation toutes les armes possibles pour encercler l'Europe ? L'une de celles-ci est l'encouragement des flux migratoires vers l'Europe… Comment passeront-ils ? À travers l'Afrique du nord », a-t-il dit. Abid Briki a expliqué que la Tunisie se trouvait face au fait accompli. La Tunisie est dans la position de victime, car elle doit soit garder le silence et accepter la colonisation, soit jouer le rôle de garde-côte.