Le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, a été entendu, cet après-midi du jeudi 10 janvier, par le juge d'instruction du 12ème bureau au Tribunal de première instance de Tunis. Rafik Abdessalem maintient son droit à poursuivre la bloggeuse Olfa Riahi qui a fait éclater les deux affaires du Sheratongate et du « Million » versé par la Chine en tant que don pour la Tunisie. Sur un autre plan, le ministre a publié sur sa page officielle facebook, un communiqué établi par son « comité de défense », où le collectif d'avocats explique ce qui est reproché à Olfa Riahi. Paradoxalement, les avocats ne cherchent pas à blanchir leur client, autant qu'ils sont en train de chercher à enfoncer la partie adverse. Et ils n'ont rien trouvé de mieux que de prétendre qu'elle n'est pas journaliste, par conséquent, elle n'avait pas le droit de publier des documents de la sorte, et qu'elle n'a pas le droit de protéger ses sources, et qu'elle ne peut pas bénéficier des dispositions de l'article de loi relatif à l'exercice de la profession de journaliste !