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« Nous devons réagir et imposer le respect de notre identité de Tunisiens ! »
L'entretien du lundi : Alia Baccar Bournaz
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 10 - 2012

Après un doctorat de 3e cycle à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines d'Aix-en-Provence, Mme Alia Baccar Bournaz a obtenu un doctorat d'Etat ès-Lettres françaises à l'Université de la Sorbonne-Nouvelle et est spécialiste de littérature française du XVIIe siècle. Des nombreux titres qu'elle compte à son actif, on cite ceux qui l'ont distinguée Grand officier du mérite éducationnel et scientifique (Carthage, 2006), Commandant dans l'ordre des Palmes académiques (Paris 1999), et Membre de l'Association pour la diffusion de la Recherche Littéraire des voyages (Paris Boulogne). Elle est correspondante pour le Maghreb de la Société des Amis de Jean de La Fontaine, et, en tant que professeur visiteur dans plusieurs universités, elle a donné de multiples conférences au Maghreb, en Europe et en Occident. Elle est surtout auteur de plusieurs articles parus dans des revues tunisiennes et étrangères, et de plusieurs ouvrages dont Essai sur la littérature tunisienne d'expression française (Academia Bruylant, Louvain La Neuve, 2005).
Alia Baccar Bournaz, qui vient d'être nommée Membre actif du Conseil de l'Académie des Lettres, Sciences et Arts, Beït El Hikma (lettres françaises), est notre invitée de ce lundi.
De l'avis général, le niveau éducatif chez les élèves comme chez les étudiants est au plus bas, notamment dans les langues arabe et française. Cela serait dû à quoi, d'après vous?
Oui, c'est un constat qui me peine beaucoup. Les causes ne peuvent être cernées rapidement, mais j'en citerai quelques-unes. Il y a lieu tout d'abord de préciser que certaines raisons ne sont pas spécifiques à la Tunisie mais au monde contemporain : nos enfants vivent à l'ère de l'image et non plus à celle du texte ; de ce fait, le plaisir de lire disparaît. Ils perdent aussi le contact charnel avec le livre : le toucher, le feuilleter, le sentir, tout ce qui contribue à créer l'atmosphère propice à l'enrichissement des langues. Donc, l'orthographe, l'enrichissement lexical et syntaxique laissent à désirer. Il faudrait inculquer l'amour de la lecture aux enfants dès leur jeune âge, et contrôler les horaires relatifs à la TV en les réduisant au maximum afin de ne pas fatiguer leurs yeux et anesthésier leur esprit. Penser, réfléchir, s'exprimer ne peut s'accomplir sans la maîtrise d'au moins une langue qu'ils découvrent grâce à la lecture.
Concernant la Tunisie, le niveau éducatif a en effet beaucoup baissé : de trop nombreuses matières dispersent l'attention de nos enfants ; certains enseignants n'ont pas la formation pédagogique adéquate ; la vacance des postes est aussi un problème ; le passage de classes est devenu une formalité. Les élèves des régions défavorisées sont fort démunis et ils sont à mes yeux des héros qui arrivent souvent à surmonter les difficultés de tout ordre se dressant sur leur chemin vers le Savoir. J'ajouterai qu'il manque dans les programmes des activités leur ouvrant l'esprit vers la culture et d'autres horizons, comme la découverte de lieux spécifiques à notre géographie, à notre histoire : les excursions, les visites des musées, les bibliothèques, les sites archéologiques...
Au secondaire, les classes sont surchargées. Certains professeurs enseignent une langue pour laquelle eux-mêmes n'ont pas été formés, les plus anciens et les plus compétents sont détachés au supérieur. Il faut reconnaître par contre que nos élèves sont excellents dans les matières scientifiques, mais on en fait des robots n'ayant aucun esprit critique, ne sachant ni réfléchir ni analyser. Or, pour maîtriser une langue, il faut multiplier les exercices d'expression écrite, les séances d'oral. Les langues sont délaissées à cause de leur faible cœfficient au Baccalauréat dont le taux de réussite est faussé par le système de rachat.
En faculté, les étudiants attendent que le professeur leur mâche les mots et les idées. N'ayant aucune initiative, ils apprennent par cœur le cours sans effort intellectuel, méthodologique, sans curiosité culturelle. Peut-être est-ce dû au système de l'orientation universitaire qui parque dans un ghetto le rebus de tous ceux qui n'ont pas été acceptés dans une branche scientifique, technique ou informatique, ils se retrouvent là sans en avoir envie, sans avoir été formés pour. C'est catastrophique! Il ne s'agit pas seulement du français, il en est de même pour toutes les langues, même l'arabe. Si le premier avait baissé pour le bien de ce dernier, on aurait compris, mais ce n'est absolument pas le cas. On se demande ce que nos étudiants ont fait en douze ans d'enseignement de langues. Et dire qu'au Japon, après trois années d'études, les petits Japonais parlent et écrivent couramment les langues étrangères qu'on leur enseigne.
La littérature tunisienne ne brille pas, ou très peu, à l'étranger ; en tout cas, on est loin derrière les Algériens. Qu'est-ce qui fait défaut?
Je ne sais pas de quelle littérature vous parlez. S'il s'agit de notre littérature nationale dans son ensemble, je rappellerai que dès l'Antiquité elle s'est imposée par-delà les frontières : un coup d'œil sur les créations littéraires dans bien des régions de l'Europe et du monde méditerranéen nous indique d'emblée l'influence exercée par les Latins africains, nés ou grandis à Carthage : Apulée, Tertullien, St-Cyprien, St-Augustin, Fulgence, tous ont, de toute évidence, marqué les lettres et les arts.
S'il s'agit de notre production en langue arabe, sans hésiter, je vous parlerai de l'universalité d'Ibn Khaldoun et d'Aboul Qacem Chebbi dont la poésie est déclamée dans le monde entier. Ajoutons, pour ne citer que ceux-là, Bayrem Ettounsi et Mahmoud Messaâdi.
Mais s'il s'agit de littérature tunisienne francophone, je dirai qu'effectivement elle n'est pas bien connue à l'étranger, mais qu'elle suscite un grand intérêt et de nombreuses questions. Il faut savoir qu'elle est très jeune et qu'elle n'a vu le jour qu'après l'Indépendance de notre pays. C'est en août 1959 que se manifeste le genre narratif avec La vie simple de Souad Guellouz ; il faudra ensuite attendre 1975 pour lire les romans de langue française et édités à Tunis à la Maison Tunisienne de l'Edition (MTE) : c'est le cas de Rached de Aïcha Chabbi et de Cendre à l'aube de Jalila Hafsia. Mais depuis, elle a proliféré et témoigne de sa bonne santé.
Chez les auteurs algériens, la pratique du français a occupé une place de choix dans un pays colonisé pendant 132 ans. Cet état de fait a consolidé la production littéraire algérienne d'expression française qui devient une arme pacifique permettant d'exposer aux Français métropolitains leur idéologie et leur démarche pour arriver à l'indépendance. Ce qui ne fut pas le cas pour notre pays qui a été sous protectorat français pendant 75 ans. Il faut aussi remarquer que la plupart des écrivains tunisiens publient à Tunis, exception faite pour quelques-uns d'entre eux : Hélé Béji, Tahar Bekri, Emna Belhadj Yahia, Hédi Bouraoui, Abdelmajid El Houssi, Moncef Ghachem, Claude Kayat, Abdelwaheb Meddeb, Faouzia Zouari, Albert Memmi, Amina Saïd...
S'il vous était demandé de traiter de la femme tunisienne à l'étranger, comment la présenteriez-vous?
Je suis fière de la femme tunisienne et je ne peux en parler qu'en des termes élogieux. Depuis l'Antiquité la plus lointaine, elle a toujours montré ses multiples capacités et marqué l'Histoire de notre pays. Nos héroïnes ont laissé leurs empreintes soit en prenant les armes, soit en léguant une œuvre, comme Didon, Sophonisbe, El Kahéna, Arwa al Himayaria, El Jazya, Aziza Othmana, Sayyda El Mannoubyya... Plus tard, pour obtenir l'indépendance de leur pays, elles ont sacrifié leur vie et leurs familles tout en restant dans l'ombre. C'est le cas de Rafiâ Bornaz, Chadlia Bouzguerrou, Asma Belkhoja, Zakia Bey, Essia Ghalleb, Mabrouka Guesmi, Souad Khetèche, Khédija Rabeh et bien d'autres encore. Après l'indépendance du pays, elles se sont investies dans le combat pour leur émancipation et ont su prouver leurs compétences, leur sérieux, leur sagesse, leur sens des responsabilités et des gestions, tout en ne négligeant pas leur rôle de mères et d'épouses. Elles ont porté haut le nom de leur pays dans tous les domaines : savoir, arts et culture, sports... Doit-on aussi rappeler leur courage et leur amour patriotique incarnés en 2012 par linceul noir, la fresque féminine qu'offre la Tunisie devrait être enseignée dans les manuels scolaires pour que nul n'oublie, mais aussi pour encourager les vocations chez les élèves des deux sexes. Les prouesses des Tunisiennes, enseignées dans les cours d'Histoire, serviraient de modèles bénéfiques à notre jeunesse qui y gagnerait plus d'assurance et d'espoir.
Le port du khimar est devenu un véritable phénomène de société. Comment l'expliquez-vous?
Chacune est libre de le porter, selon ses convictions. Il s'est propagé graduellement. Je l'explique par la fin d'un pouvoir autoritaire, la crainte d'un environnement familial ou social et peu par conviction religieuse (lire à ce propos les Sourates Nour et Al Ahzeb où la notion du voile est loin d'être explicite). Le port du khimar a aussi des raisons plus profondes et plus lointaines. Je pense qu'avec la première guerre de l'Irak en 1991, les mentalités ont changé ; le sentiment d'injustice ressenti par les musulmans de la planète face à la politique américaine des deux poids deux mesures leur a fait prendre conscience de leur différence. Ils se sont donc repliés dans un refuge identitaire, concrétisé par le port du khimar chez les femmes. Ce sentiment s'est accentué par l'instauration rigide du visa pour les Arabes, par les pays occidentaux. Cette sorte de Mur d'acier dressé au milieu de la Méditerranée a eu de graves conséquences sur le plan humain : il a été jugé, par l'habitant de la rive sud, comme étant un rejet de l'Autre, ce qui a aggravé sa méconnaissance de ces pays qui ne veulent plus de lui et qui ne représentent plus rien pour lui. D'où son intérêt et sa volte-face vers les pays du Moyen-Orient et d'Extrême-Orient. Les antennes paraboliques et le mimétisme ont fait le reste.
Mais est-ce que le khimar vous choque ou vous indiffère tout simplement?
Non, le port du khimar ne me choque pas, mais il ne me laisse pas indifférente. Il m'a beaucoup interpellée et perturbée. Je ne comprenais pas pourquoi tout à coup mes semblables ont commencé à adopter ce voile étranger alors qu'elles jouissent de droits uniques en leur genre dans le monde musulman et avant-gardistes par rapport à un bon nombre de pays occidentaux. D'autant plus que le khimar n'a rien à voir avec le sefsari spécifique à la Tunisie. Pourquoi ouvrent-elles donc cette brèche et se laissent aller à régresser vers le statut mineur de femme soumise et d'un être inférieur? La condition d'égale à l'homme n'est-elle pas remise en cause de nos jours? Le Code du Statut Personnel les protège jusqu'à nouvel ordre, mais au cas où il est abrogé, quel recours auront-elles alors pour s'imposer en tant qu'être humain digne de ce nom?
L'islamisme s'établit dans le pays avec fracas et violence. Y aurait-il une explication d'ordre historique à cela? Sinon, comment l'expliquer?
Oui, c'est ce qui nous arrive. Rien n'est plus difficile que le passage d'un régime tyrannique à la démocratie. Et quand la religion s'en mêle, la terreur menace. Je ne suis pas historienne et encore moins spécialiste de l'histoire musulmane et d'islamologie, je ne pourrais donc pas entrer dans les détails. Mais je crois que les raisons sont à rechercher dans l'époque coloniale qui a frustré les Tunisiens de leur identité initiale. Aussi, l'indépendance a-t-elle été marquée par un élan vers la religion qui permet de se retrouver en tant que soi et d'endosser un aspect sécurisant. D'ailleurs, nous l'avons vu, ce n'est pas spécifique à notre pays. C'est un courant qui s'est manifesté dans l'ensemble des pays musulmans qui ont été colonisés.
Mais si on peut l'expliquer, on peut aussi le condamner, car tout extrémisme a ses dangers. Il veut s'imposer par la violence, le sang, la destruction de tout ce qui s'oppose à sa propre vision du monde, sans possibilité de dialogue. Or, nous, ici en Tunisie, nous sommes désarçonnés par cette nouvelle donne. Depuis des siècles, nous sommes des musulmans modérés et tolérants comme l'ont été nos aïeux. Nous voulons continuer à vivre selon les préceptes qu'ils nous ont inculqués et les léguer à nos enfants. L'éducation et la culture que nous avons reçues doivent nous servir de phare. Nous avons nos propres coutumes, nos propres valeurs morales qui font l'identité du peuple tunisien, et nous n'avons besoin de personne pour chercher à inoculer dans notre société un islam venu d'ailleurs. Nous avons accueilli ces nouveaux venus après notre révolution, c'est à eux de s'adapter à leur pays mais non à vouloir le modifier à leur image.
Aujourd'hui, le pays fait face à deux fronts : les uns revendiquent laïcité et démocratie, les autres tirent farouchement vers un islam radical, orthodoxe. Auriez-vous une idée sur le sens vers lequel pourrait s'acheminer le pays?
Rien n'augure d'un avenir serein. Les deux fronts sont trop loin l'un de l'autre ; il est imprudent et artificiel de vouloir associer la religion et la politique qui appartiennent à deux domaines différents pour ne pas dire opposés : la première est une croyance destinée à mettre l'âme humaine en rapport avec Dieu, elle est personnelle, individuelle, elle relève de l'affect et de la foi, alors que la seconde est une démarche humaine collective, relative au pouvoir et au gouvernement de l'Etat.
Il faudrait que les islamistes radicaux prennent conscience que nous vivons au XXIe siècle, qu'ils ne peuvent à la fois profiter des technologies modernes et préconiser le retour à une vie moyenâgeuse. C'est cette conduite à rebours qui est malsaine, néfaste et inapplicable ! Quoi qu'il en soit, il faudrait mettre au-dessus de tout la réussite d'une Tunisie moderne et laborieuse, apte à affronter et à contribuer aux progrès de son époque.
Vous-même, que préconisez-vous?
Nous assistons chaque jour à des décisions, des situations, des apparitions de nouveaux individus qui n'ont rien à voir avec notre chère Tunisie. Ils la méconnaissent et nous assènent quotidiennement des électrochocs : ils veulent remplacer notre drapeau, notre hymne national, nos tenues vestimentaires, nos lieux de culte, nos fêtes... Ce serait un désastre! Nous assistons à une véritable volonté de «Patricide»!
Nous devons réagir, parler, écrire, expliquer, défendre et imposer le respect de notre identité de Tunisiens en participant activement à la vie associative et à la vie des partis.
En somme, vous êtes plutôt inquiète quant au devenir socio-politique de notre pays...
Je le suis, en effet. Mais j'aimerais quand même terminer sur une note optimiste : j'ai foi en la sagesse et en la capacité du Tunisien pour retrouver son équilibre et son pacifisme légendaire.


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