Comme réponse à votre question, c'est définitivement NON, car avec la politique actuelle; une politique qui ne tient compte que du pouvoir d'achat du consommateur et l'intérêt du commerçant, sans tenir compte des couts de production. Après la crise de la peur de la grippe avière enduré par les aviculteur, après l'envolée des couts de production l'agriculteur travaille pendant cette période avec perte, car les prix sont plafonnés. Prenons un exemple, les aviculteurs (éleveurs de poules pondeuses) qui ont un très gros soucis nommé couts hauts et plafonds des prix de vente des ufs. un uf coute à l'aviculteur 111 millimes (selon les hommes du métier) sans tenir compte des nouvelles hausses des prix des matières premières (maïs et tourteau de soja) importés et n'ont aucun équivalent national. Cependant, les prix de vente à la consommation sont plafonnés à 120 millimes (prix le plus bas en méditerrané) c-à-d un maximum de 107 millimes à la production, qui ne sont jamais atteint en vu du stock de 80 millions d'ufs et de l'abondance de production. Jugez vous même des pertes des aviculteurs, et cette situation dure depuis environ une année de perte continue. Essayez d'imaginer l'impacte sur les aviculteurs et leurs fils. vont ils continuer à perdre leurs capitaux, ou chercher à penser à autre chose que l'agriculture, Le nombre de poulailler à vendre augmente de jour en jour. Le secteur est dans une crise qui va certainement se répercuter sur le consommateur à moyen termes sans la prise des décisions adéquates par les politiciens. Ces décisions sont très simples : - Bien planifier la production (régler le nombre de poussins selon l'offre et la demande) ; - Lever les plafonds, ou donner des subventions si nécessaire au aviculteurs déclarés (car il y a des aviculteurs non déclarés et qui n'entrent pas dans les statistiques) proportionnellement à leurs cotas de production et suivant les couts de production; - maintenir l'exonération des matières premières des droits de douanes et des taxes (TVA) ; - Régler la situation des aviculteurs non déclarés et les prendre en compte dans les statistiques. A.F