Après l'avoir autorisé en 2004 à titre expérimental, puis suspendu en 2006, en raison des pertes financières subies par l'organisme chargé de l'exploitation de ce service, l'Algérie s'apprête à relancer la téléphonie par IP (Internet Protocole). C'est ce qu'a annoncé M. Boudjemâa Haichour, ministre algérien de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, lors d'un séminaire régional de deux jours auquel 20 pays ont participé, et qui a été organisé par l'Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), avec l'appui du bureau régional de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT). Régie d'abord par un régime de licence, la téléphonie par IP est depuis février 2006 soumise à autorisation accordée par l'ARPT, sur la base d'un cahier de charges. L'opérateur de téléphonie par IP doit acquitter une redevance annuelle composée d'un montant fixe de 30 millions de dinars algériens et d'une partie variable égale à 10% du chiffre d'affaires de l'opérateur. En Tunisie, la téléphonie par IP ne serait pas à l'ordre du jour avant 2009.