Nous publions ci-après l'entame de la campagne électorale de certains des prétendants au poste de ‘'Président de la République'' qui a déjà commencé hier, 1er Novembre 2014. Rappelons que les candidats, ont entamé chacun sa campagne dans le lieu qu'ils ont choisi, mettant ainsi leur ‘'locomotive'' politique en marche pour convaincre leurs futurs électeurs. L'un des plus imposants rassemblements a été celui de Béji Caïd Essebsi, qui a tenu à lancer sa campagne électorale à la place du Mausolée Habib Bourguiba à Monastir, devant une foule immense. Le président de Nidaa Tounes et candidat du parti aux présidentielles, a promis de travailler pour restaurer le prestige de l'Etat appelant le peuple tunisien à la solidarité et à l'unité pour permettre au pays de surmonter la crise qu'il traverse actuellement. De son côté, le président de la République actuel, Mohamed Moncef Marzouki, lui-même candidat à la présidentielle, a démarré aujourd'hui sa campagne électorale depuis la salle Le Colisée à Tunis, lors de laquelle il a déclaré qu'il a beaucoup appris durant ces trois ans. ‘'J'étais celui qu'on poussait au milieu de la tempête, j'ai failli me noyer mais j'ai pu éviter cela'', a-t-il noté. Marzouki, a ajouté qu'il respectait la volonté du peuple mais qu'il fallait rééquilibrer les forces afin d'éviter le retour de l'ancien système. Quant au revenant Mondher Znaidi, il a tenu à démarrer sa campagne électorale depuis le théâtre municipal de Sfax, lors de laquelle il a déclaré que son programme électoral composé de 23 points et de 5 axes s'appuie sur le rétablissement de la sécurité et la garantie de la dignité des Tunisiens, le développement durable, et l'emploi. " J'ai 26 concurrents, bonne chance à tous, le peuple tunisien choisira et j'ai confiance, le Président de la République doit unir tous les tunisiens ", a-t-il ajouté. Larbi Nasra, qui a démarré ce dimanche sa campagne électorale depuis Kairouan, a tenu à rendre visite à un mausoléd de la région et a déclaré qu'il se porte candidat afin d'aider tous les tunisiens et surtout les plus démunis d'entre eux.