Lors d'une rencontre avec le Président autrichien Heinz Fischer et suite à une question que ce dernier lui a posée, Béji Caïd Essebsi, est revenu sur les manifestations qui secouent le pays. BCE a indiqué que certaines difficultés rencontrées actuellement comme le chômage et la marginalisation ont été héritées par le gouvernement actuel et qu'elles constituent un défi à ce dernier. Le Président a déclaré que la Tunisie respecte la constitution dont il est le garant et que pour cela, les gens peuvent manifester, s'organiser librement… « Mais, nous avons aussi des libertés excessives des moyens d'expression » a-t-il ajouté en parlant de la presse et « nous respectons cela ». « L'Europe notre premier client, premier fournisseur doit nous aider à réaliser les projets de développement » a encore déclaré BCE à l'attention du Président autrichien.