On assiste, depuis quelques jours à un retournement de la situation, en faveur du régime syrien en place. Et pour cause la Russie a réussi à rallier à sa cause, syrienne, nombre de récalcitrants. Aux dernières nouvelles, en provenance de New York, de nombreuses chancelleries commencent à envisager d'inclure le président syrien Bachar al-Assad dans la recherche d'une solution. Selon John Kerry, le secrétaire d'Etat américain, le siège de l'ONU pourrait être l'endroit où commencer à dénouer l'équation et mettre fin à une guerre civile qui a fait plus de 240.000 morts et chassé des millions d'autres. « Je considère que cette semaine, (tenue de l'Assemblée générale de l'ONU), offre une occasion majeure à tous les pays de jouer un rôle important pour résoudre certains des problèmes aigus du Moyen Orient », a déclaré, samedi 26 septembre 2015, le chef de la diplomatie américaine, aux côtés du ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, rapporte Le Parisien. Kerry a affirmé, qu'il faut parvenir à la paix et trouver une issue sur la Syrie, le Yémen, dans la région elle-même. La responsable de la diplomatie européenne Federica Mogherini a également rencontré Javad Zarif. Ils ont discuté de la manière de contribuer à la fin du conflit en Syrie, selon un communiqué des services de Mme Mogherini.