A l'occasion de la journée mondiale de la liberté de presse, des composantes de la société civile dont la FIDH on tenu à alerter sur les menaces qui pèsent contre la liberté de presse, d'information ainsi que sur les agressions ses journalistes. Ainsi et dans un communiqué rendu public la FIDH a déclaré que : «le début de l'année 2015 se caractérise par une recrudescence des exactions à l'encontre de la liberté de la presse. Le nombre élevé d'agressions recensées contre les journalistes et blogueurs ainsi que les restrictions à la liberté d'expression et d'information prévues dans plusieurs projets de loi sont sources de vives inquiétudes ». Les organisations signataires du communiqué « s'inquiètent face à la multiplication des pressions dont font l'objet les acteurs de l'information et rappellent aux pouvoirs publics la nécessité de protéger leur sécurité physique et juridique tout en leur facilitant l'exercice de leur mission ». Il a également été question de projets de lois considérées par l'organisation comme liberticides et « appellent à la révision des projets de loi liberticides à l'encontre de la liberté d'expression et de presse, tels le projet de loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent et le projet de loi sur la répression des atteintes contre les forces armées. Ces textes représentent une véritable menace pour la mise en place d'un paysage médiatique libre, pluraliste et indépendant, notamment lors de la couverture d'événements d'actualité liés à la lutte contre le terrorisme ». Le communiqué est également revenu sur la situation des deux journalistes retenus otages en Libye, Sofiène Chourabi et Nedhir Ktari et dont les dernières nouvelles parlent d'assassinat : « A ce sujet et suite à l'annonce de l'exécution de Sofiane Chourabi et Nadhir Ktari par un représentant du Ministère libyen de Justice et non confirmée par les autorités tunisiennes, le mercredi 29 avril, il est urgent que toute la lumière soit faite sur le sort des deux journalistes de la chaîne First TV disparus en Libye depuis le 8 septembre 2014 ». « Par ailleurs, il est important de rappeler qu'aucune information fiable n'a filtré de la part des autorités tunisiennes sur l'enquête menée suite à la disparition des deux journalistes Sofiane et Nadhir » lit-on également.